La FJKL dénonce la recrudescence des actes de violence et de cruauté dans le pays
Déplorant l’aggravation de l’insécurité sur le territoire national, la Fondasyon Je Klere (FJKL) appelle les responsables de l’État à favoriser la création d’un climat propice à un nouveau départ.
La FJKL dit noter une multiplication des actes de violence et de cruauté à travers le pays. « Des actes de cruauté sont commis tous les jours frappant toutes les couches de la population. Nos routes sont dangereuses. Les usagers y sont exposés à des actes de vols, viols et d’assassinats », a écrit la Fondation dans un rapport publié ce jeudi 6 février 2020.
Le pays, poursuit les défenseurs des droits humains de la FJKL, n’est pas dirigé. Il ressemble à un navire sans capitaine. Le président de la République, Jovenel Moise, seul à bord, concentre tous les pouvoirs entre ses mains. Il est dépassé par les événements. Les institutions et les forces vives de la nation sont aux aguets.
Les responsables de la Fondasyon Je Klere condamnent la situation du pays qui, indiquent-ils, est plongé dans un état d’exception sans bornes et sans limites. « L’incapacité des responsables à faire face à cette nouvelle réalité enhardit les groupes armés qui prennent de l’ampleur et démontrent leur capacité à mettre l’État à genou », ont-ils fait savoir.
« La voie de la répression politique choisie par le pouvoir par l’utilisation de gangs armés et l’instrumentalisation de la justice peuvent-elle apporter à la crise la solution que le peuple haïtien attend », s’interroge la FJKL qui dit constater une augmentation d’actes d’agression, d’assassinat frappant le monde judiciaire à travers des décès tragiques de magistrats, avocats, huissiers, policiers sans oublier des attaques contre des tribunaux.
Mozard Lombard,
Éditorialiste de la Radio Télé Scoop,
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