La Politique nationale de protection et promotion sociale adoptée
La Politique nationale de protection et promotion sociales est officiellement adoptée par le gouvernement haïtien. C’est ce qu’a fait savoir dans un communiqué de presse en date du 1er juillet le Programme alimentaire mondial des Nations unies.
Pierre Honnorat, représentant du PAM en Haïti, croit que cette dernière représente une étape essentielle et fondatrice pour la protection à long terme des plus pauvres contre la faim. « La pandémie nous démontre que la protection sociale doit être une priorité absolue, » a-t-il indiqué.
Selon le PAM, dans ce contexte de crise comme la pandémie de COVID-19, les systèmes nationaux de protection sociale constituent une plateforme particulièrement appropriée pour apporter une assistance rapide et à l’échelle nationale, qu’elle soit alimentaire, financière, ou basée sur des services sociaux.
L’organisme onusien rappelle que plusieurs programmes de protection sociale ont déjà été implémentés en Haïti, comme le programme Kore Lavi (2013-2019). La Politique nationale, ajoute-t-il, est un effort visant à consolider les initiatives et programmes existants au sein d’un système institutionnel robuste et cohérent, tout en élargissant leur couverture.
Pour faciliter son implémentation, les initiateurs de cet outil social utilisent la base de données nationale de vulnérabilité du MAST (SIMAST), dans laquelle 420 000 ménages haïtiens sont référenciés.
La Politique nationale de promotion et promotion sociales est le fruit d’une collaboration de long terme avec le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), qui célèbre une étape institutionnelle majeure pour la résilience contre la faim.
Le développement de cette politique a été guidé entre autres par le ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST), et a bénéficié de l’expertise de l’agence américaine pour le développement international (USAID), la Commission économique des Nations unies pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS/OPS), l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ainsi que l’UNICEF, la Banque Mondiale et ONU Femmes.
Michelson Césaire