La demande du bloc minoritaire au sénat de la république relative au non déblocage des fonds par la communauté internationale pour la réalisation des prochaines élections en Haïti peut bien ne serait pas une mauvaise chose en soi, cependant les sénateurs minoritaires devraient avoir une alternative à offrir la population afin de l’aider à sortir de la situation difficile dans laquelle elle se trouve, estime l’ancien député de grand-Goâve, Jean Marcel Lumérant.
Dans le contexte actuel, les acteurs politiques doivent mettre de coté leurs intérêts personnels en vue de trouver la meilleure formule permettant de parvenir véritablement au redressement du pays, a préconisé Jean Marcel Lumérant.
Par ailleurs, l’ancien député a la 48e législature a assuré que la communauté internationale va certainement aider à la réalisation des prochaines élections dans le pays, parce qu’elle ne souhaiterait pas entreprendre la reconstruction du pays avec un gouvernement ayant une certaine légitimé réduite et qui donc ne pourra engager le pays sur le long terme.
Interrogé sur la volonté manifeste de l’exécutif de tenir ses scrutins en novembre prochain, et le refus apparent de l’opposition d’aller aux élections avec l’actuel équipe du Conseil électoral, Jean Marcel Lumérant dit reconnaitre que l’opposition peut toujours avoir des suspicions sur certains conseillers électoraux, et si ces dernières peuvent être prouvées, qu’elle [l’opposition] prenne la voie du dialogue pour aboutir aux changements espérés.
L’ancien président de la commission finance à la chambre basse croit qu’il est impératif que les institutions étatiques du pays continuent d’exister, indiquant que la tenue des prochaines élections est la condition sine qua non pour parvenir à cette fin.
Le parlementaire à toutefois fait remarquer qu’un dialogue est toujours possible entre les acteurs concernés dans la perspective, dit –il, de bâtir un agenda pour la réalisation des prochaines joutes électorales dans le pays.
Dans la foulé, le député Lumérant a déploré l’absence d’un compromis politique entre le gouvernement et toutes les forces vives du pays sur l’orientation à donner à cette nation après le tremblement de terre du 12 janvier 2010.
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