Haïti débat : Les derniers événements qui arrivent en Haïti avec les policiers sonnent le glas de la PNH, exprime Abel Descollines
L’ancien député de Mirebalais, Abel Descollines, déplore la situation actuelle du pays. Il ne cache pas ses inquiétudes par rapport à l’ascendance que prennent les gangs sur le territoire national pendant que se désagrège la Police Nationale.
« On est dans une situation où l’on se déchirent. La société est dysfonctionnelle. Il y a une négation du droit dans le milieu haïtien. Les responsables chargés de faire respecter la loi sont les premiers transgresseurs de la loi. Haïti est un cas d’école », déclare l’ex parlementaire, participant à l’émission Haïti débat de ce mardi 23 mars 2021.
Abel Descolinnes dénonce une complicité entre le régime au pouvoir et les gangs qui sèment la terreur dans le pays. Les gangs, indique-t-il, jouissent d’un certain privilège. Ces bandes armées qui auraient dû agir en clandestinité, agissent au vu et au su de tout le monde.
Le représentant du Collectif des Anciens Députés et Alliés fustige le communiqué de l’ambassade américaine, rendu public cette semaine, qui ne pipe mot contre les gangs, qualifiant, pourtant, la faction Fantôme 509 d’organisation criminelle. Les États-Unis constatent leurs propres échecs en Haïti, à travers cette communication, dit-il.
« Pour moi, il s’agit d’un constat d’échec. Les États-Unis influencent tous les rouages de la PNH », déclare Monsieur Descollines.
Le Porte-parole du regroupement politique baptisé « CADOA » croit que les derniers événements que produisent les policiers ces dernières semaines en Haïti annoncent la fin de l’institution policière. Si rien n’est fait, prévient-il, dans les prochains jours, la PNH va être conjuguée au passé.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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