Haïti débat : Je ne suis pas seulement en opposition avec le pouvoir, je suis en opposition aussi avec tous ceux qui font du mal au pays, déclare Moise jean Charles
Le leader de Pitit Dessalines, Moise Jean Charles, dénonce le comportement politique de certains acteurs et militants de l’opposition politique haïtienne qui ont attaqué les représentants de son parti dans la mobilisation du lundi 29 mars 2021, à l’occasion de la commémoration du 34e anniversaire de la constitution de 1987, contre la dictature en Haïti. L’ancien candidat à la présidence dit être en opposition avec tous ceux qui torturent le pays.
Moise Jean Charles s’en prend aux acteurs qui l’ont attaqué pour avoir refusé de se rendre, lundi, devant le palais national. Un point qui, explique-t-il, n’était pas mentionné dans le parcours notifié à la police. Participant à l’émission Haïti débat, de ce mardi 30 mars 2021, l’ex sénateur du département du Nord déclare ne pas être en opposition qu’avec le pouvoir. Il se dit en opposition aussi avec tous les protagonistes qui martyrisent le pays.
Évoquant la faiblesse du pouvoir qui, dit-il, n’a pas de politique publique, l’ancien maire de la commune de Milot fustige la politique exercée par les acteurs de l’opposition à Port-au-Prince.
« Ce qui se fait à Port-au-Prince n’est pas de la politique. Moi, je pose les problèmes. Je dénonce autour de la crise économique, sanitaire, sécuritaire », a-t-il fait savoir, pointant du doigt le chroniqueur politique, Me Morin, qui a incité les autres militants à la violence contre les militants de Pitit Dessalines.
« Au lieu de se mettre debout contre le pouvoir, ils s’érigent contre moi », a signifié le chef de file du parti Pitit Dessalines.
Contrairement à ce que pensent les manitous du secteur privé des affaires haïtiennes, Moise Jean Charles affirme n’avoir aucun problème avec l’oligopole économique du pays.
« Je ne suis pas d’accord avec le monopole. Je ne suis pas d’accord aussi avec l’exclusion des bourgeois. Je veux que ces derniers passent du statut de millionnaires au statut de milliardaires. Je veux aussi que d’autres citoyens deviennent millionnaires. Il faut ouvrir la richesse du pays », exige le politique exprimant une nécessité de renouveau dans le pays.
La majorité de la population vit aux abois. Je veux que tout le monde ait une vie décente. Le peuple est privé de tout. Le pays ne peut pas demeurer dans cette situation avec la flambée de l’insécurité, le chomage chronique, la famine. Aujourd’hui, le moment est venu de conjuguer nos efforts pour sauver le pays, lance le potentiel candidat à la présidence.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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