Haïti/Elections présidentielles : Le RDNP se retire de la PLAPH, Myrlande Manigat confirme sa candidature
Le Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) s’est retiré de la plateforme des patriotes haïtiens (PLAPH). L’information a été confirmée dimanche, sur les ondes de Scoop FM, une station de la capitale haïtienne, par la secrétaire générale du parti, Myrlande Hyppolite Manigat. Le parti s’est fait enregistrer le même jour à la direction des opérations électorales du CEP.
Sans vouloir donner trop de précisions, madame Manigat a expliqué que des divergences avec les dirigeants des autres partis constitutifs de PLAPH sont à la base d’une telle décision.
« Nous, [les leaders des partis composant la PLAPH], avons toujours eu de bonnes relations, en réalité, je ne pourrais étaler sur la place publique des points sur lesquels nous avons discuté pendant des mois de consultations et qui sont restés sur des désaccords », a dit la dirigeante du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes.
Les informations dont dispose Scoop FM font croire que la ‘’candidature non négociable’’ de Myrlande Manigat aurait provoqué le recul du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes a la plateforme des patriotes Pharmacie haïtiens.
Lancé officiellement le 6 octobre 2009, avec le RDNP, le GREH, le BLOC (20), le MNP-28 et l’ADBAH, la Plateforme des patriotes haïtiens comptait jusque-là quatre partis politiques, puisqu’avant le retrait du RDNP, l’ADEBAH de maitre René Julien s’était déjà retiré.
Dans la foulé, la secrétaire générale du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes a confirmé sa candidature aux prochaines élections présidentielles fixées au 28 novembre 2010. Myrlande Manigat a fait le dépôt des pièces du parti à la direction des opérations électorales, dans le courant de la journée de dimanche, afin de se faire inscrire à la course présidentielles.
Elle a rappelé que depuis février dernier, elle s’était déjà déclarée candidate a la candidature de la Plateforme des patriotes haïtiens pour les présidentielles a venir. Et sur la conjoncture actuelle, madame Manigat a indiqué qu’à aucun moment, elle n’avait souhaité la démission du président Préval à la magistrature du pays, mais la mise en place des conditions nécessaires à la tenue de bonnes élections.