Dossier de corruption, d’extorsion d’argents : La compagnie américaine SBM Logistics, LLC, exprime un ras-le-bol contre des manitous de l’État haïtien
La compagnie maritime américaine, SBM Logistics, LLC, dénonce des responsables haïtiens qui abusent de leur pouvoir pour extorquer de l’argent auprès de ses représentants en Haïti dans l’exécution d’un contrat de location d’un bateau de transport signé avec les compagnies Haitiway Cargo Shipping, LLC, et Samee Shipping Company and Logistics Corporation représentées dans le pays par le sieur Jean Max Lalane. Elle exprime un ras-le-bol contre des personnalités haïtiennes corrompues travaillant au sein de l’État haïtien.
La compagnie SBM Logistics, LLC, monte au créneau pour dénoncer le citoyen Jean Max Lalane, représentant de la compagnie Samee Shipping Company and Logistics Corporation et propriétaire de la compagnie Haïti Way Cargo Shipping, LLC, dans un dossier de corruption, de vol, d’escroquerie, d’abus de pouvoir, d’injustice et de piratage qui éclabousse davantage l’image de l’État haïtien.
La compagnie SBM Logistics, LLC, s’insurge contre Guy Polynice, un soi-disant chargé d’affaires au palais national et proche du PHTK, Carl Giovanni Aubourg (alias Komisè tou Pwisan), le substitut commissaire du gouvernement près du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, entre autres, des figures de l’État haïtien qui soutiennent Jean Max Lalane, dans son entreprise ignoble et qui abusent de leur pouvoir pour la détrousser malhonnêtement dans la corruption.
La compagnie SBM Logistics, LLC, se révolte contre des personnalités du palais national, de la Primature, du Ministère de la Justice et de Sécurité Publique, du Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales, de la Garde Côte nationale, du SEMANAH et de l’APN. Ils dénoncent les responsables de la marine haïtienne dans des actes de piratage contre le navire de location sous la demande de Jean Max Lalane, Guy Polynice (alias Ti Guy) et Carl Giovanni Aubourg.
En effet, le SBM Logistics, LLC, avait signé un contrat de location d’un bateau de transport avec la compagnie Samee Shipping Company and Logistics Corporation, représentée en Haïti par Monsieur Lalane, et la compagnie Haïtiway Cargo Shipping LLC, dont celui-ci est le propriétaire. Il s’agissait d’un contrat de trente (30) jours renouvelables automatiques. Ce contrat avait été signé le 19 novembre 2019. Le navire devait être livré une semaine après. La livraison du bateau arrivant en provenance de la République Dominicaine, qui devait être faite à Port-au-Prince, avait été effectuée à Miragoâne le 23 décembre de cette année de 2019.
Jusqu’au 21 mars 2020, le supposé responsable de Samee Shipping Company and Logistics Corporation, Jean Max Lalane, n’était pas en mesure de fournir les certificats nationaux et internationaux de navigation du bateau. Après huit (8) mois d’oscillation au Parquet de Port-au-Prince où l’on a donné aux responsables plusieurs ordres, le SBM Logistics, LLC allait recevoir une ordonnance, datant du 30 octobre 2020, du juge des référés du tribunal de première instance de Port-au-Prince indiquant que la compagnie est libre de tous privilèges et de toutes charges pour prendre toutes les opérations et tout le contrôle du bateau. Cette ordonnance avait été exécutée le mois suivant, soit le 10 novembre de cette année de 2020.
Jean Max Lalane et ses acolytes avaient fait une incursion illégale à bord du bateau, avec l’autorisation de Carl Giovanni Aubourg qui leur avait passé un ordre illégal, pendant que la compagnie locataire détient son ordonnance, le 24 février 2021, quatre mois après avoir observé un retrait du dossier, en compagnie d’un ancien policier, un soi-disant bandit, le nommé Réginald Larosilière. Ils avaient saisi des livres, le dossier juridique complet de la compagnie, les passeports des marins, expliquent le SBM Logistics, LLC à la Radio Télé Scoop.
Le 25 février 2021, les firmes d’avocats de la compagnie SBM Logistics, LLC, le cabinet Joissaint-Law, Firm et le cabinet Dorcé et associés, s’étaient rendus au Parquet de Port-au-Prince. Le substitut commissaire du gouvernement, Me Carl Giovanni Aubourg, ne leur avait pas caché sa position adoptée dans le dossier. Il leur avait ouvertement déclaré qu’il défendait la cause du membre de sa famille, en la personne de Jean Max Lalane qui est son cousin. Le substitut devient ainsi, depuis lors, à la fois juge et partie.
Le commissaire du Gouvernement, Bed-Ford Claude, par la suite allait l’écarter du dossier trois (3) jours après, le 28 février 2021. Malgré sa mise à l’écart formel du dossier, ce dernier refuse, à ce jour de 5 avril 2021 en cours, de s’en retirer pour de vrai.
Selon ce que rapporte la compagnie SBM Logistics LLC, Polynice et Larosilière conjointement avec le substitut commissaire du Gouvernement, Carl Giovanni Aubourg, déclaraient que c’est la femme du président de la République, la première Dame, Martine Moise, et le sénateur Hervé Foucand qui avaient exigé au Ministre Rockfeller Vincent d’ordonner au Commissaire Bed-Ford Claude de dépêcher des individus pour ouvrir le feu, le dimanche 7 mars 2021, sur le bateau, afin de le stopper et le contraindre à rebrousser chemin, qui se déplaçait en direction de la République voisine pour des travaux d’inspection.
Le même jour, de ce dimanche 7 mars 2021, la somme de 50 000 mille dollars US avait été exigée en extorsion par Guy Polynice au nom de la première Dame, Martine Moise, et ses associés, pour la livraison du navire, à la compagnie SBM Logistics, LLC.
Les représentants du SBM Logistics, LLC, qui font l’objet d’agression et de menace de mort au quotidien, déplorent cette extorsion d’argents des spoliateurs de l’État haïtien. Ils sollicitent une intervention expresse des autorités étatiques haïtienne et exigent de remettre immédiatement au bon droit ce dossier de corruption contre la compagnie affréteuse.
Le SBM Logistics, LLC, demande au Chef de l’État, Jovenel Moise, au Premier Ministre, Joseph Jouthe, au Ministre de la justice, Rockfeller Vincent et au Directeur Général ai de la PNH, Léon Charles, de rappeler à l’ordre tous les fonctionnaires impliqués dans ce dossier de corruption infâme.
Ce dossier met à nu, toute la faiblesse de la chaine judiciaire haïtienne imprégnée dans la corruption. Les manitous défient la justice en Haïti. Malgré l’ordonnance du 30 octobre 2020, jusqu’à ce lundi 5 avril 2021, quatre (4) bandits armés sont installés à bord du bateau par Guy Polynice, Jean Max Lalane et Giovanni Aubourg sous un silence de plomb des autorités haïtiennes au plus haut sommet de l’État. Les protagonistes font tourner en rond la compagnie. Les commissaires autant que les juges ne pipent mot. Personne n’assume ses responsabilités dans ce dossier.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
Email : lmozardo10@gmail.com