Haïti : La Minustah fait le point
Aucune trace de violence n’a été retrouvée sur le cadavre de Jean Gilles Gérald, décédé dans des conditions suspectes la semaine dernière au camp de la force de police constituée de la Minustah (FPU), au Cap-Haitien. C’est du moins ce qu’a fait savoir, jeudi, le porte-parole de la Mission onusienne en Haïti.
Vincenzo Pugliese a, par ailleurs, annoncé la poursuite de l’enquête diligentée par les autorités policières dans la deuxième ville du pays en vue de produire un rapport définitif sur cette affaire.
Les élections du 28 novembre ?
La mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) déclare appuyer activement le Commission électorale haïtienne dans la perspective des présidentielles et législatives du 28 novembre.
L’évaluation des centres de vote dans les 10 départements du pays est l’une des étapes clés du processus, c’est a ce nouveau que la Minustah travaille pour l’heure et plus de 60% des centres de vote sont déjà évalués, a indiqué le porte-parole de la Mission de l’Onu, Vincenzo Pugliese.
Cette étape a permis au CEP de mettre en place les centres d’opération et de vérification et faciliter du même coup l’actualisation des listes électorales, a ajouté Vincenzo Pugliese.
La problématique du surpeuplement carcéral en Haïti ?
L’unité correctionnelle de la Mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti accorde une place de choix au problème du problème de surpeuplement carcéral dans le pays, a indiqué la chef de cette section.
Mme Danièle Boisvert a précisé que les statistiques fournies par les membres de son équipe font état d’environs 4900 détenus en Haïti dont à peu près 1600 condamnés et 3200 prévenus.
La condition carcérale est très critique, a déploré Mme Boisvert qui souligne que plusieurs projets ont été initiés par la Minustah et d’autres partenaires en vue d’assouplir la souffrance des prisonniers haïtiens.