Haïti débat : Auguste D’Méza commente l’article du New York Times, censure les PHTKISTES, les Jovenélistes, l’international et le gouvernement
L’article très expressif du New York Times continue de défrayer la chronique dans le milieu haïtien. Depuis sa publication, dimanche, la presse locale et les intellectuels locaux ne cessent de le commenter. Intervenant sur les antennes de la Radio Télé Scoop, à l’émission Haïti débat, ce jeudi 16 décembre 2021, professeur Auguste D’ Méza voit dans cet article une bataille clanico-périphérique.
Cet article du New York Times, commente-t-il, traduit une bataille de clan au sein du PHTK. C’est aussi une bataille périphérique, citant le SDP.
Commentant cet article significatif, Monsieur D’Méza continue de déplorer l’assassinat crapuleux de Jovenel Moise. Il a pointé du doigt les proches du Président. Les PHTKISTES et les jovenélistes, dit-t-il, sont tous coupables.
Le sociologue critique dans la même veine l’ensemble de la société haïtienne. Entrer avec une telle facilité dans la maison du président pour l’assassiner, cela montre que la société est impliquée dans ce crime, indique-t-il.
Auguste D’Méza dézingue, dans la foulée, la communauté internationale. La communauté internationale, dit le sociologue, a fait passer l’assassinat de Jovenel Moise comme un banal accident. L’assassinat de Jovenel Moise est comme l’assassinat d’une cure dents.
Déplorant le comportement de la communauté internationale, professeur D’Méza dénonce Kenneth Merten. L’actuel chargé d’affaires ai de l’Ambassade américaine en Haïti, Kenneth Merten, souligne-t-il, portait un bracelet rose. Une grande violation de la convention de vienne.
Analysant la situation critique du pays, Monsieur D’Méza détraque Liszt Quitel. Le ministre de l’intérieur, dit-il, est un ministre de rien. Il ne fait rien. Monsieur Quitel est ministre par rapport à son salaire. Nous avons des ministre quasi- inexistants.
Auguste D’Méza en a profité pour cingler le Premier ministre. Monsieur Ariel Henry, estime-t-il, fait de la politique pour rester au pouvoir. Cette politique tue. Car, le peuple meurt de faim.
Le sociologue Auguste D’Méza fustige la décision du gouvernement de revoir à la hausse le prix des produits pétroliers sur le marché haïtien. L’État, explique-t-il, n’a pas de problème de subvention. Il a un manque à gagner. Il perd 500 millions de dollars chaque année seulement sur la frontière.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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