Haïti débat : Moise jean Charles condamne les incidents du 1e janvier au Gonaïves, exprime une position favorable pour le renvoi des sénateurs
Le leader de Pitit Dessalines, Moise jean Charles, dit condamner les actes de violence perpétrés au Gonaïves le samedi 1e janvier 2022 écoulé, à l’occasion du 218e anniversaire de l’Indépendance du pays. Déplorant l’atmosphère de guerre nucléaire qui régnait dans la Cité de l’Indépendance engagée entre le gouvernement et les frondeurs du Premier ministre Ariel Henry, le candidat déclaré à la présidence appelle les acteurs au fair-play, à la modernisation de la politique en Haïti et exprime une position favorable pour le renvoi des dix (10) sénateurs restant.
« Je condamne les exactions perpétrées aux Gonaïves samedi dernier. Faisons de la politique autrement. Enlevons la violence dans la pratique politique. Modernisons la politique en Haïti », lance l’ancien maire de Milot à l’endroit des acteurs qui cachent derrière ces violences armées.
« Jovenel Moise a été assassiné, je me suis rendu à ses funérailles. J’aurais pu haïr ses actions, mais je ne peux pas approuver son assassinat. Je condamne les recours aux armes. Faisons du fair-play », a renchéri Moise Jean Charles, avant d’enchainer que « J’aimerais dire aux jeunes de ne pas se laisser faire, armer par les leaders. Moi, je veux faire une politique classique. La violence ne nous amènera nulle part ».
L’ex sénateur du Nord pose les conditions qui doivent réunir pour garder le Premier ministre au pinacle du gouvernement haïtien au-delà du 7 février. Ariel Henry, dit-il, ne restera pas à la tête de la primature le 7 février prochain, s’il ne nous donne pas de la sécurité et du CEP. Nous disons clairement, il nous faut de la sécurité et du CEP. Nous dénonçons cette insécurité fabriquée.
Moise Jean Charles en a profité pour évoquer le dossier des dix (10) sénateurs restant au Sénat de la République. La question des sénateurs est une simple formalité. Depuis 2019, je leur ai dit de se retirer du Sénat. Leur mandant est épuisé. Pour toutes les raisons du monde, on ne peut pas les garder au parlement.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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