5ème journée de paralysie totale du pays: Les responsables doivent sortir de leurs gonds
Après 5 journées tétraplégiques du pays, les responsables n’ont pas encore pipé mot. Tandis que le pays s’étiole, ils semblent avaler leur langue.
Si ce grand mouvement de protestation a commencé lundi dernier par le phénomène de pays lock, depuis quelque deux à trois jours, il prend une autre tournure. De pays lock, il passe en pays en mode pillage et d’échouquage.
Depuis mercredi, Gonaïves, Delmas, St Marc, Pétion Ville, pour ne citer que ces villes-là, connaissent des scènes de pillages. À ces scènes de pillages, s’ajoute une pratique d’incendie des entreprises privées et publiques.
Tout cela sous un silence de cimetière du gouvernement haïtien. Ce vendredi, des protestataires ont saccagé encore Delmas, Pétion, St Marc et Gonaïves. Le pays est meurtri.
Pas de circulation de véhicules. Les barricades de pneus continuent de s’enflammer. Les rues noircies par les cendres de caoutchoucs. Des pénuries se font sentir. Il n’y a ni d’eau potable ni d’eau d’usage ménager. Les prix des produits comestibles explosent. La misère s’accroît.
La population réclame non pas seulement le retrait du gouvernement de sa décision de remonter les prix des produits pétroliers mais surtout la démission du Premier ministre Ariel Henry se fourvoyant dans les guenilles.
Jusqu’à quand la vie reprendra-t-elle ses droits en Haïti ?
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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