Haïti débat/Crise pétrolière/Mobilisation populaire : Ariel Henry pris en otage, à sa place, je reviendrais sur la décision, déclare Garry Bodeau
Ce qui se passe en Haïti actuellement traduit la fin d’un cycle politique. Le système a atteint le bout du tunnel. Aujourd’hui, l’ensemble de la population haïtienne décide de prendre son destin en main, déclare l’ancien député Garry Bodeau, à l’émission Haïti débat, ce lundi.
L’abcès doit être crevé. La population n’est pas exigeante. Elle demande seulement d’être accompagnée. Elle exige une meilleure condition de vie. Certaines situations ne peuvent conduire qu’à la violence, juge l’ex Président de la Chambre Basse, qui répondait aux questions de GPPC, Campane et Val.
Ariel Henry, poursuit Monsieur Bodeau, est pris en otage. Elle décide pourtant de ne rien concéder. À sa place, je reviendrais sur la décision de monter les prix des produits pétroliers. Les gens, qui se précipitent à vendre le mouvement du peuple à Ariel Henry, feront les frais.
En cherchant à passer en force, ajoute-t-il, dans la foulée, Ariel Henry cherche une guerre civile.
N’envoyez pas les policiers à la provocation de la population pour éviter de détruire l’institution policière, lui a-t-il dit, avant d’enchaîner que plusieurs sons de cloche retentissent de l’international. Je pense que nous devons sortir de l’assistanat.
Mozard Lombard,
Èditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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