Les Grands titres de l’actualité du mardi 28 novembre 2023
——Les bandes criminelles en Haïti ont causé la mort de 3 960 personnes et blessé plus de 100 000 cette année, selon les Nations Unies. Les enlèvements, atteignant 1 832 victimes, soulignent une situation critique, alerte le Htaut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk.
—–Le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Edler Guillaume, a pris la décision d’interdire à Nenel Cassy, ancien Sénateur, et Alfredo Junior Antoine, ancien Député, de quitter le pays, suite aux révélations de l’Unité de Lutte Contre la Corruption.
—–Le porte-parole du MOPOD, André Raphael, a confirmé avoir reçu la dernière proposition de sortie de crise des Eminentes personnalités de la CARICOM. Cette proposition vise à établir un conseil de transition composé de 7 membres et à mettre en place un gouvernement d’entente nationale pour une période de 18 mois, dans le but de résoudre la crise.
——Le lundi soir, Passy Saintamour, un animateur de radio bien connu à Port-au-Prince, a été victime d’un enlèvement choquant devant sa résidence. Cette situation tragique a également touché ses deux enfants et sa femme qui étaient présents à ses côtés. Malheureusement, jusqu’à présent, la famille n’a reçu aucune nouvelle de leurs ravisseurs, laissant les proches dans l’angoisse et l’incertitude.
——La plateforme politique Chemen Delivrans Ayiti tire la sonnette d’alarme sur les risques croissants qui planent sur le professeur Jean Elysé CÉLISCAR, acteur engagé dans les affaires politiques. Des acteurs puissants du secteur économique tentent de faire taire toute critique envers leurs actions immorales et illégales, portant atteinte aux intérêts nationaux, dénonce cette organisation.
—–Un groupe d’Haïtiens a exprimé une forte tension mardi à la frontière haïtienne avec Dajabón, suite à l’ouverture forcée des portes par des transporteurs, permettant le passage des camions de marchandises. La frontière a été temporairement fermée par le Corps Spécialisé de Sécurité des Frontières Terrestres (Cesfront) pour des raisons de sécurité nationale, rouvrant ultérieurement après le rétablissement de la situation, ont rapporté les médias dominicains.