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Actualités - juin 25, 2024

Déploiement du premier contingent des policiers kenyans : une lueur d’espoir

Le déploiement de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) se faisait attendre avec impatience par les Haïtiens. Après plusieurs mois de négociations, une lueur d’espoir s’annonce. Ce mardi 25 juin, vers 9h20, le premier contingent de policiers kenyans a foulé le tarmac de l’Aéroport International Toussaint Louverture . Dans une ambiance festive, drapeaux en mains, 400 policiers kenyans se disent prêts à affronter les individus illégalement armés qui terrorisent la population depuis quelques mois.

Lors d’une conférence de presse conjointe tenue en sa résidence officielle à Musseau, le Premier ministre, Dr Garry Conille, et la Cheffe de la délégation kenyane, Dr Monica Juma, ont été clairs : il faut rétablir la liberté, la justice et l’État de droit.

D’un ton calme et ferme, le Premier ministre Conille a lancé un message fort aux individus armés :

-Reconnaître l’autorité de l’État

-Déposer les armes et laisser l’avenir décider du reste

De son côté, la cheffe de la délégation kenyane, Dr Monica Juma, a expliqué la lenteur du processus ayant conduit à l’arrivée de la MMAS. Elle a précisé : « La MMAS n’est pas une mission onusienne. Il fallait trouver un accord entre les parties prenantes et définir clairement et succinctement, à travers des documents, l’organisation et le mode opératoire de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité. L’État de droit doit être rétabli », a martelé Dr Juma. Elle a ajouté que les policiers kenyans sont prêts à travailler en conséquence pour obtenir les résultats escomptés, comme ils l’ont fait dans plus de 47 pays lors de missions précédentes.

Plus loin, la cheffe kenyane a rappelé qu’ils travailleront en étroite collaboration avec la Police Nationale d’Haïti (PNH) pour rétablir l’ordre et la sécurité. Elle a également profité de l’occasion pour annoncer qu’ils attendent la contribution d’autres pays, y compris ceux faisant partie de la CARICOM.

En attendant, la population reste sur le qui-vive. Allons-nous vérifier le dicton : « La patience est amère, mais son fruit est doux » ? Il ne reste plus qu’à attendre ; l’avenir nous le dira.

Emmanuel Davidson Désir

Scoop FM

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