Tensions entre Garry Conille et Claude Joseph : Biron Odigé raconte les événements sur Scoop FM
Lundi matin, lors de l’émission « Impasse » sur Scoop FM, Biron Odigé a retracé le fil des événements survenus lors de la réunion houleuse chez le conseiller Louis Gérald Gilles jeudi dernier. Il a détaillé pour l’auditoire ce qui s’est passé entre le Premier ministre Garry Conille et l’ancien ministre des Affaires étrangères Claude Joseph.
Biron Odigé a expliqué que la réunion avait rassemblé plusieurs figures politiques importantes, dont Moïse Jean Charles, leader de Pitit Dessalines, Emmanuel Vertilaire, représentant au conseil présidentiel de transition, et le conseiller Smith Augustin. Claude Joseph, insatisfait du ministre de la Défense qu’il avait lui-même proposé, a demandé son remplacement sans en préciser les raisons.
Le premier ministre a rétorqué que le ministre venait d’être installé depuis un mois seulement et qu’il était prématuré de demander son remplacement. En dépit de cette objection, Claude Joseph a persisté dans sa demande, déterminé à imposer une candidate comme directrice générale du ministère des Affaires étrangères ou du Fonds National de l’Éducation (FNE). Garry Conille a répondu que la candidate proposée n’était pas compétente.
Selon Odigé, Claude Joseph a menacé de faire perdre son poste à Garry Conille, affirmant avoir déjà fait tomber des présidents et des premiers ministres, citant les exemples de Jean-Bertrand Aristide en 2004 et, plus récemment, du Dr. Ariel Henry. La tension est montée au point où les deux hommes ont failli en venir aux mains, une attaque heureusement esquivée. L’intervention des autres conseillers a été nécessaire pour éviter une catastrophe.
Réunion sur le dossier BNC
Biron Odigé a confirmé la participation de trois conseillers-présidents à une réunion chez l’ancien sénateur à Pélerin 5, démentant les rumeurs selon lesquelles la réunion aurait eu lieu à la résidence privée du président du conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Dr. Louis Gérald Gilles a nié avoir demandé 100 millions de gourdes pour maintenir son poste, une affirmation relayée par Biron Odigé, qui a mené sa propre enquête.
En conclusion, Biron Odigé a exprimé ses doutes sur la volonté de l’exécutif de mener le pays dans la bonne direction, soulignant que les intérêts collectifs ne sont pas pris en compte. Il appelle les dirigeants à se ressaisir et à travailler pour le bien commun.
Scoop FM, 107.7