Haïti: résultats du 1er tour de la présidentielle le 2 février, second tour le 20 mars
La publication des résultats définitifs du premier tour de la présidentielle haïtienne aura lieu le 2 février, a annoncé vendredi le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP), indiquant que le second tour aurait lieu le 20 mars.
« Les résultats finaux du second tour des élections seront connus le 16 avril », lit-on dans le calendrier électoral.
Dans le détail, le calendrier électoral se décompose comme suit: la publication des résultats finaux du premier tour aura lieu le 2 février, puis la campagne électorale du 17 février au 18 mars. Le second tour du scrutin se tiendra le 20 mars, les résultats préliminaires du second tour seront annoncés le 31 mars et enfin, les résultats définitifs du second tour seront proclamés le 16 avril.
Depuis le premier tour de la présidentielle du 28 novembre, le pays est plongé dans une crise politique liée à la qualification pour le second tour, aux côtés de l’ex-Première dame Mirlande Manigat, de Jude Célestin, candidat du pouvoir, selon les résultats préliminaires diffusés début décembre par le CEP.
Ces résultats ont été dénoncés par les partisans du candidat arrivé à la troisième place, Michel Martelly. Ils ont aussi été remis en cause par une mission de vérification des votes de l’Organisation des Etats américains (OEA), qui a suggéré un duel entre Mme Manigat et M. Martelly au second tour.
Proche du président sortant René Préval qui l’avait désigné pour lui succéder, Jude Célestin est accusé de fraude par ses adversaires.
Pour débloquer la situation, le parti de M. Célestin a pris mercredi la décision de l’écarter du scrutin, mais le candidat n’a toujours pas fait savoir quelles étaient ses intentions.
Le président Préval, qui devait initialement quitter le pouvoir le 7 février, a déjà fait savoir qu’il comptait rester en poste en attendant que le processus électoral aboutisse.
« Il faut que les choses soient clarifiées avant le 7 », avait exhorté mercredi le secrétaire général adjoint de l’OEA, Albert Ramdin. « Nous devons savoir ce qui va se passer parce que la situation est trop confuse », avait-il déclaré à des journalistes avant une réunion de l’organisation à Washington.