Gaspillage de fonds au MICT : les députés épinglés dans le rapport du RNDDH contre-attaquent
Des parlementaires cités dans le rapport du réseau national de défense des droits humains (RNDDH) révélant des présumés cas de gaspillage de fonds au niveau du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (MICT) passent à l’action. Ces députés élus sous la bannière de la plateforme INITE ont décidé de poursuivre en justice le RNDDH pour « diffamation ».
Le président de la chambre des députés, Saurel Jacinthe, également indexé dans ce rapport, se dit révulsé par la démarche de l’Organisme de droits humains. Saurel Jacinthe assimile ce rapport à une campagne de dénigrement contre les concernées et croit tout carrément qu’il s’agit d’un acte visant à les réduire politiquement.
Le député Abel Descolines estime qu’il n’y a aucun problème à ce qu’un ex-parlementaire soit engagé comme consultant ou à d’autres titres par un ministère quelconque, en réaction au rapport du réseau national de défense des droits humains révélant que des parlementaires et des anciens élus se trouvent au payroll du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales.
Cependant, ce que le représentant de Mirebalais à la chambre des députés trouve anormal, c’est le nombre de parlementaires à accéder à ce poste au MICT. Le député Abel Descolines invite, les députés membre du bureau de la chambre basse dont leur nom figure parmi ces parlementaires accusés par le RNDDH à démissionner de leur poste.
Pour le sénateur Youri Latortue, ces révélations du RNDDH concernant l’enrôlement de ces parlementaires à titre de consultants par le ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales augureraient une intensification du système de corruption qui gangrène la société haïtienne.