Desras Simon Dieuseul se voit dans l’impossibilité de répondre favorablement à la demande l’exécutif en ce qui a trait à la mise en place du Conseil Electoral Permanent
Le président du sénat de la république a écrit lundi 13 aout 2012 une lettre au chef de l’état afin de lui faire part de sa disponibilité à l’encadrer dans la démarche de mettre en place les institutions qui devront aussi fonctionner dans le respect des règles et des normes. Cependant, dans cette lettre, Desras Dieuseul Simon a tenu à souligner à l’attention du président Michel Martelly que la publication de la constitution de 1987 amendée, pour laquelle les trois pouvoirs se sont associés, n’aurait pas chevillée l’ensemble des citoyens autour d’un projet intégrateur et emblématique. Il est en résulté au contraire, de vives contestations au niveau du corps qui devraient être prises en compte dans la perspective des reposes à y apporter, a poursuivi la note.
En outre , le président de l’assemblée nationale , a fait remarquer qu’une complication d’ordre politique , résultant de l’option exprimée par un nombre important de sénateurs et de députés pour la formation du conseil électoral provisoire de consensus ou un conseil électoral de transition et relayée par la classe politique , compromet toutes les chances de répondre positivement à votre demande.
Le sénateur Dieuseul Desras Simon en a profité pour signifier au président de la république sa dévotion à la cause de l’état et sa responsabilité de toujours défendre la position qui va dans le sens de l’intérêt national. << Je ne veux pas chercher le lieu de la responsabilité du sénat amputé ; par contre aucune bonne volonté ne peut prendre sur elle de construire un conseil électoral permanent sur les ruines du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire>>.
De surcroit, il a exhorté le président Martelly à prendre l’initiative historique et judicieuse de convoquer et réunir au plus tôt toutes les forces vives de la nation qui devront ensemble envisager la meilleure formule qui saura éviter au pays d’une crise politique insurmontable.