Sauveur Pierre Etienne redoute que le président Martelly achève son mandat
Dans une intervention faite sur les ondes de Radio SCOOP FM, mercredi 29 aout 2012, le leader de l’Organisation Peuple en Lutte (OPL), a qualifié de mascarade la rencontre tenue au Caribe Convention Center par le Président de la République. Le leader de l’OPL, critique la forme dans laquelle les invitations ont été acheminées aux responsables de partis politiques. C’était selon ses dires, un acte irrévérencieux de la part du chef de l’exécutif à l’égard des dirigeants de partis politiques. Voilà entre autres ce qui explique l’absence de l’OPL à cette rencontre.
M. Pierre Etienne dénonce le caractère suprême du chef de l’état vis-à-vis des chefs de partis à l’instar du régime dictatorial des Duvalier. Il en a, également profité de l’occasion pour critiquer certains responsables de Partis politique qui selon lui s’abaissent au bon vouloir du chef de l’état pour obtenir sa faveur.
Pour le professeur Pierre Etienne, cette rencontre a été pour le premier mandataire de la nation l’occasion d’avilir la classe politique qui n’a pas flairé, a-t-il fait savoir, la démagogie du pouvoir en place pour les mener en bateau.
Le parti OPL, souligne M. Pierre Etienne entend mener un combat démocratique en vue d’empêcher toute forme de pouvoir dictatorial dans le pays.
Pour le coordonnateur national de l’OPL, l’heure est sombre. Pour éviter le pays de connaitre une nouvelle crise post-électorale, M. Pierre Etienne appelle à un consensus entre les trois pouvoirs. Aussi préconise t-il, la révision du processus de nomination des représentants du Conseil Supérieur du pouvoir Judiciaire et le remaniement du CEP dont les six membres y siégeant n’inspirent pas réellement confiance à la population.
Le numéro 1 de l’organisation du Peuple en Lutte estime par ailleurs que M. Michel Martelly mettrait en péril son mandat présidentiel s’il persistait dans cette voie. Par ailleurs, Sauveur Pierre Etienne propose que le pouvoir exécutif s’assoie avec les deux autres pouvoirs en vue de corriger ce qui mérite d’être corrigé en particulier la démission du président du CSPJ, Me Anel Alexis Joseph.
Il a également tenu à souligner que le chef de l’état doit rencontrer les partis politiques de l’opposition et des personnalités sérieuses de la société civile afin dit –il de trouver une issue à cette crise.