Haïti /élections : les acteurs concernés tirent la ficelle

Intervenant à l’émission Haïti -Débat du mercredi 5 septembre 2012, le sénateur du Sud Francky Exius a  fourni quelques détails autour de la rencontre tenue le mardi 4 septembre dernier au Caribe Convention Center entre le président de la république et des sénateurs.

Pour le parlementaire du Sud, cette  rencontre à la quelle ont pris part 17 sénateurs,  s’inscrit dans la démarche de l’exécutif  visant à  trouver une sortie de crise face au problème posé par le processus de mise en place du Conseil Electoral Permanent.  Franky Exius, opposé à la mise en place de ce CEP, a clairement indiqué que ces rounds de discussions ont été le moment pour les protagonistes  de réfléchir autour des différentes propositions de sortie de crise que chacun des éléments concernés auraient mises sur la table.

Le  président de la commission justice et sécurité de la chambre haute a fait état de plusieurs propositions qui ont été à l’ordre du jour. Certains sénateurs n’ont pas manqué  de faire valoir leur point de vue relatif à l’inconstitutionnalité du processus qui selon eux est vicieux  au départ. Pour ces senateurs, il n’y a aucun moyen aujourd’hui de mettre le Conseil Electoral Permanent en fonction.

Pour sa part, le sénateur Riche, a parlé de Conseil Electoral conjoncturel, une idée à laquelle certains de ces collègues  n’y adhéraient pas. Parallèlement, le Président de la République, Michel Joseph Martelly a proposé la formation d’un Conseil Electoral Permanent Conjoncturel. Proposition également rejetée  par  les sénateurs.

Devant la complexité de la crise, le leader d’opinion et directeur de la Radio Scoop fm est monté au créneau pour offrir une porte de sortie à la crise électorale actuelle. En effet, il propose au Président de donner au   chef de l’état de faire un retrait de trois de ces membres au conseil et de donner aux  autres secteurs concernés la latitude de choisir les  six membres restant afin de favoriser la participation de tous dans le processus et de crédibiliser la machine   électorale.

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