Une rentrée des Classes mi figue, mi raisin
Contrairement aux prévisions du Premier Ministre, Laurent Salvador Lamothe, la première journée de l’année académique n’a pas été une réussite. L’équipe de SCOOP FM qui sillonnait les diverses rues de la Capitale ce lundi 1er Octobre 2012, a remarqué une très faible affluence vers les institutions scolaires.
Dans quelques institutions de la région metropolitaine, toutes les salles étaient presque vide, pour la plupart. Ce même constat a été fait au niveau de certaines écoles congréganistes ou la grande foule n’avait pas répondu à l’appel. Pour nombre de citoyens interrogés à ce sujet, le manque de moyen économique serait, entre autres, l’un des facteurs à la base de cette timidité.
Entre temps, beaucoup d’entre eux n’ont pas ménagé pas leur propos pour critiquer le programme de scolarisation universelle du gouvernement Martelly/Lamothe qui, selon eux, n’a pas atterri. D’ailleurs c’est à ce prix que certains en ont payé le dos du gouvernement à travers les dernières manifestations qui ont eu lieu au Cap, a Port-au-Prince et dans divers autres points du pays. Faudrait-il se lasser à cause de ces cris qui viennent de partout ? Pas du tout, en fait, le locataire de la Primature lors de son adresse à la nation à la veille de la rentrée des classes le dimanche 30 septembre dernier reconnait que le problème est grave.
Toutefois, renchérit-il, le gouvernement n’a pas de quoi satisfaire tout le monde. Les simples efforts qui se font maintenant pour envoyer plus d’un million deux cents mille (1.200.000) enfants à l’école ; de fournir à près d’un million dix-huit mille (1.018. 000) kits scolaires ; d’augmenter le nombre d’autobus assurant le transport gratuit des écoliers et les démarches pour nourrir plus de six cent mille(600.000) avec l’aide de quelques ONG sont qualifiés de surhumain par le premier ministre.