Le gouvernement promet la reprise des travaux de la route Cayes/ Jérémie
Finit les frustrations liées à la reprise des travaux de réhabilitation du tronçon de la route Cayes/Jérémie. L’Etat haïtien par la voie du Premier Ministre, Laurent Salvador Lamothe s’est entretenu avec des bailleurs dont la Banque Interaméricaine de Développement (BID), l’Agence Canadienne de Développement International, des représentants du département de la Grand’ Anse et le Ministre Chargé des Relations entre l’Exécutif et le Législatif, Ralph Theano, le jeudi 7 Février 2013 au local de la Primature.
D’après le Chef de la Primature la compagnie Brésilienne qui était chargée d’exécuter ces travaux a désisté en cours de route. La réalisation de ces travaux qui accusait un cout de 90 millions de dollars américains au départ, est passée à 175, informe Laurent Lamothe. La totalité de ces fonds n’est pas disponible, dit-il. Entretemps, a-t-il poursuivi, la compagnie dominicaine d’exécution de ces travaux (Estrella), va démarrer avec une partie des fonds. Tenant compte de la durée d’exécution, soit au maximum 24 mois, l’Etat haïtien s’engagera à trouver le reste de la somme devant permettre la réhabilitation complète de la route Cayes/ Jérémie, soutient M. Lamothe.
Les travaux, dit le Chef de la Primature haïtienne, seront relancés avec une partie des fonds qui seront mises à la disposition de la firme dominicaine d’exécution « Estrella ». La Banque Mondiale et l’Agence Canadienne de Développement International sont, entre autres, les deux principaux bailleurs de ces travaux. L’Etat haïtien aura également sa cote part, avec un montant évalué a près de 7 millions de dollars américains.
Avant la fin de ces travaux qui doivent durer au maximum, 24 mois à souligner Laurent Lamothe, l’Etat haïtien s’engagera à trouver la somme manquante pour finaliser la route Cayes/Jérémie.
Soulignons que de nombreux mouvement de manifestations violentes ont été réalisés dans la région en vue de réclamer la réhabilitation de cette voie routière. Des mouvements qui ont été soldé par des morts et des blesses au rang des manifestants. Le manque de clarté dans ce dossier poussait même certains parlementaires à crier au détournement de fonds. Ils n’ont pas hésité à pointer du doigt l’Administration Martelly/Lamothe.