La tragédie du 12 Janvier 2010 se poursuit au camp Trazelie
Si dans plusieurs endroits de la Capitale et de certaines villes de province les plus défavorisés bénéficient de différents programmes d’assistance sociale, au Camp Trazelie, c’est tout le contraire. Ces habitants continuent de plaindre leur sort. Ils ne savent à quel saint se vouer. C’est le constat réalisé par une équipe de SCOOP FM lors d’une visite dans ce lieu dont le terrain appartiendrait à un certain Dalencourt qui, aux dires des sinistrés serait un des conseillers du Président de la République.
Faim, Chômage, insécurité, prostitution et grossesse prématurée c’est ce qui fait, entre autres, la toile de fond de ce camp où vivent près de 600 familles, soit environ 7000 personnes. Ces gens qui ne savent à quel saint se vouer réclament entre autres l’intervention du gouvernement. Si certains se montrent prêt à quitter le camp à partir du moment qu’ils aient reçu la somme de 20 milles gourdes pour la location d’une chambre de maison, d’autres par contre rejettent cette initiative connu sous la dénomination du programme 16/6.
Ces derniers ont fait part de leur volonté à verser une somme mensuellement à l’état moyennant que des logements sociaux décents soient construits à leur portée. Depuis leur installation sur ce site situé non loin de l’aéroport Internationale Toussaint Louverture et de la Grande base de la Croix-Rouge et Américaine, ils déclarent n’avoir reçu aucune aide de la part des autorités, sinon affirme, le coordonnateur general du comité qui gère l’espace, Monsieur Gentil Dunol, quelques poteaux électriques de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM).
La Croix Rouge haïtienne qui disent-ils était disposée à les aider a été repoussée par le propriétaire du terrain. Selon certains de ces habitants la propriété appartiendrait M. Dalencourt Charles qui selon toute vraisemblance serait un proche du président de la république Joseph Michel Martelly.