La Cite Faustin Soulouque s’apprête à célébrer la Notre-Dame de l’Assomption et ses 350 ans d’histoire
La fête patronale de Petit-Goâve notre dame de l’assomption célébrée annuellement le 15 aout sera accompagnée, cette année d’un évènement tout aussi symbolique et important. Cette ville fêtera aussi ses 350 ans d’existence en tant que telle. La cité est en branle, tous les esprits se convergent vers l’organisation de ce double évènement et beaucoup de monde sont attendus.
L’enthousiasme est à son apogée à Petit-Goâve à l’approche de sa fête patronale notre dame de l’assomption, a fait comprendre M. Luc François, ex –maire de la ville et membre du comité du 350eme anniversaire de la fondation de la cité Faustin Soulouque.
Cette année notre dame n’aura pas la vedette à elle seule, il y aura également la célébration du 350eme. C’est dans une ville toute neuve en quelque sorte que cet évènement aura lieu, du moins c’est ce que laisse conclure les nombreux chantiers dont le port de Petit –Goâve.
Selon Luc François, si les Habitants de la région des palmes peuvent, pour l’heure, s’enorgueillir d’avoir une ville sur le point de renaitre à plus d’un titre, c’est à l’administration Martelly-Lamothe que doit aller tout le mérite.’’ Jusqu’à présent toutes les promesses du régime à l’endroit de Petit-Goâve sont honorées ou presque’’, soutient M. Luc.
Beaucoup de gens, Haïtiens et étrangers sont attendus à petit-Goâve cette année, d’après Luc s’exprimant en tout optimisme. En plus d’un climat sécuritaire établi dans la ville, de nombreuses chambres d’hôtels ont été construites ajoutées à celles existant déjà dans le but d’accueillir dignement les pèlerins.
Il faut savoir que la ville de petit Goave est l’une des plus anciennes du pays, fondée en 1663 elle a abrité le siège du conseil souverain de la colonie de st Domingue. Elle se situe à 68 kilomètres de P-au-P. communément appelée région des palmes, cette ville est réputée pour sa célèbre fête patronale en l’occurrence ‘’notre dame de l’assomption’’. Un évènement qui a connu une perte d’ampleur particulièrement pendant la période allant de 1986 à 2004 à cause des troubles politiques qu’a traversé le pays. Cette année, si les deux évènements coïncidant devaient provoquer une participation populaire digne de leur ampleur, il ne fait aucun doute, les producteurs de ‘’douce Macos’’ auraient donc du pain sur la planche, car nul ne peut prétendre avoir visité Petit-Goâve s’il n’a pas acheté un peu de cette friandise.