Des pasteurs protestants soutiennent Chavannes Jeunes et nient le choix de Clarens Renois
Offusqués, offensés après le travail réalisé par la commission de médiation dirigée par le Pasteur Gérald Bataille, ayant désigné Clarens Renois comme le leader du secteur protestant ; des chefs de missions, d’organisations chrétiennes et des pasteurs protestants ont tenu une rencontre, ce mercredi, à l’hôtel le Plaza pour questionner le travail de Pasteur Bataille et consorts.
Plusieurs hautes personnalités dudit secteur ont été présentes en la circonstance ; le révérend, Evêque Joël Jeune, secrétaire général de la conférence nationale des évêques protestants d’Haïti, Jean Walner Faucher, l’avocat Osner Févry entre autres.
« Faut-il accepter les deux résolutions, ou les rejeter ?, faut-il les interpréter, analyser et les modifier ? », un ensemble d’interrogations posées durant la réunion.
169 personnalités issues de différentes organisations religieuses et d’églises ont manifesté leur contestation au choix qui a été fait par la commission de médiation dirigée par le pasteur Bataille.
De ce fait, ces nouveaux acteurs ont procéder au vote en vue de trouver la personne qui représentera, pour de vrai, le secteur.
9 noms étaient sur le tapis, on peut citer notamment, Jean Chavannes Jeune, Clarens Renois, Maxo Joseph, Palème Mathurin, Reynold Bazin et Jacques Sampeur.
A l’issu d’une primaire, le pasteur Jean Chavannes Jeune a été désigné. Il a obtenu 95 voix. « Nous avons fait choix de pasteur Chavannes pour son expérience personnelle et pour ce qu’il représente dans le secteur », ont argué les décideurs chrétiens.
Nous ne sommes pas sans savoir que le 1er septembre dernier, des pasteurs protestants et des leaders haïtiens se sont entretenus autour de la désignation d’un candidat unique. A la suite d’un vote, trois (3) d’entre sept (7) ont été sélectionnés, il s’agissait de Clarens Renois, Jean Chavannes Jeune et de Jean Palème Mathurin. Trois jours plus tard, après de multiples discussions, l’ancien journaliste a reçu la bénédiction de la commission. De plus, suivant une résolution, les deux autres dauphins pourraient garder leur candidature ; ce qui paraissait absurde pour des observateurs.
D’aucuns se questionnent : « Pourquoi Chavannes Jeune ne s’accommode pas à la décision de la commission au lieu de se laisser entrainer par ses pairs dans cette confusion qui ne fait que ternir l’image « d’honnêtes hommes » de cette branche qui a déjà une grande tâche à accomplir, à savoir, prêcher l’évangile de Jésus-Christ ? »
Pour plus d’un, jeter le dévolu sur Chavannes Jeune, alors que Clarens Renois a déjà été élu fait montre de l’incapacité des gens issus de la communauté chrétienne protestante à se verser dans la politique.
Donc, la campagne débute ce 9 septembre. Le 25 octobre à venir, le peuple haïtien aura à élire le prochain président de la République ; ce sera l’occasion de choisir la personne qu’il faut pour changer la mauvaise condition de vie de la population.