Haïti-Economie : Des hommes d’affaires brésiliens entament des démarches pour investir en Haïti
Des investisseurs brésiliens de l’industrie du textile qui ont visité récemment Haïti ont déjà entamé les démarches légales afin de pouvoir y implanter leurs entreprises. Le Président de l’Association des industries d’Haïti, Georges Barrau Sassine s’est félicité de la volonté de ces hommes d’affaires brésiliens de s’installer dans le pays.
« Certains de ces investisseurs brésiliens qui étaient dans le pays la semaine dernière sont prêts à y placer leurs capitaux présentement », a déclaré le président de l’ADIH.
Georges B. Sassine a toutefois expliqué que cela peut prendre du temps eu égard aux procédures haïtiennes. « Cela peut prendre entre trois et quatre mois, le temps de discuter avec l’Etat pour l’octroi des permis et les franchises », a indiqué M. Sassine.
Le président de l’ADIH, également président de la commission de mise en œuvre de la loi Hope 2, n’était pas en mesure de préciser exactement la zone dans laquelle le premier entrepreneur qui a manifesté son engagement va installer son entreprise. « Les discussions se poursuivent, mais cela pourrait être à Port-au-Prince ou au Cap-Haïtien », a-t-il dit en substance.
Georges Sassine a estimé que grâce à la loi Hope Haïti offre des opportunités. « Nous avons expliqué aux étrangers que le pays offre des opportunités, car à nous seuls nous ne pouvons pas reconstruire le pays, victime de nombreuses turbulences sociopolitiques et un embargo. Il nous faut à tout prix l’investissement étranger pour y arriver ».
S’agissant du salaire minimum, le président de l’association des industries d’Haïti a fait savoir que cela n’a même pas été évoqué lors des discussions avec les potentiels investisseurs.
« Depuis le 5 octobre, nous commençons à payer les ouvriers 125 gourdes comme salaire journalier de base en dépit du fait que la nouvelle loi n’ait pas toujours été publié au journal le moniteur », a souligné le président de l’ADIH.