Fraudes massives aux élections d’octobre, la firme Ostos & Sola indexée
Quelques jours après les élections du 25 octobre écoulé, des candidats ou dirigeants politiques élèvent la voix pour dénoncer l’équipe présidentielle qui met tout en branle pour favoriser le leader du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK).
Le représentant de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) à la dernière présidentielle, au cours de son intervention, mardi, à l’émission baptisée « Haïti Débat » sur les ondes de Scoop FM, a fait mention de deux élections organisées dimanche dernier à travers le pays. La première : le peuple s’est rendu aux urnes ; la seconde : des individus, sous l’ordre, de l’exécutif, ont voté après la fermeture des bureaux de vote, à en croire les déclarations de Sauveur Pierre Etienne, appuyé par le leader de Renmen Ayiti, Jean-Henry Céant.
« Ils n’ont pas appliqué la méthode du 9 août dernier… à la fin de la journée ils ont mis le plan B à l’exécution, ce que j’appelle « Les élections d’Antonio Sola » », a déclaré le professeur Etienne qui a salué, toutefois, le courage, la volonté et la détermination de la population qui ont gagné les centres de vote en vue d’élire leurs représentants. Si l’universitaire reconnait que la bataille contre les fraudes enregistrées, savoir : vente de mandats destinés aux mandataires de partis ou de maillots pour observateurs non reconnus par le CEP, peut-être ignorée ; la lutte contre la stratégie élaborée par la firme espagnole Ostos & Sola s’avère importante. « S’ils acceptent que Jovenel Moise se qualifie pour le second tour de la présidentielle, ce serait la défaite », a expliqué M. Etienne qui laisse croire que l’intention de l’équipe au pouvoir est de permet, coûte que coûte, à son poulain de remporter les élections haut la main dès le premier tour.
Voilà pourquoi une nouvelle opération de vote a été tenue, selon le chef de l’OPL, juste après le scrutin, sans la présence des membres de la presse, des observateurs électoraux et les mandataires.
Donc, ceux qui ont pressenti leur échec aux dernières joutes montent au créneau pour signaler cette manœuvre. « Mobilisation pacifique ! Mobilisation pacifique ! », exige Jean-Henry Céant, alors que Steven Benoit réclame déjà la transition.