Le Ministère de la Culture rend hommage à Rassoul Labuchin
Le Ministère de la Culture (MC) a célébré, mardi 27 octobre, la Journée Mondiale du Patrimoine Audiovisuel (JMPA) au ciné théâtre Triomphe et a rendu hommage au réalisateur du moyen métrage ANITA, Joseph Yves Médard dit Rassoul Labuchin.
La journée a débuté dès 10 heures avec une exposition d’anciens matériels audiovisuels et une conférence réalisée conjointement par l’UNESCO et l’Institut Audiovisuel d’Haïti (IAH) au Triomphe. À l’ouverture des activités, des représentants du MC et de l’UNESCO, respectivement messieurs Jeff Lefèvre et Inous Bouba, ont donné lecture des messages de la Ministre de la Culture, Mme Dithny Joan Raton et de la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova.
“Les techniques de l’audiovisuel sont les véhicules les plus efficaces de l’imagination des créateurs culturels. Grace à elles, les œuvres artistiques sont immortelles et transcendent les frontières. Il est urgent de préserver ce patrimoine. Cela concerne la mémoire de tout un peuple. C’est un investissement dans l’avenir et c’est un héritage à transmettre de générations en générations”, a souligné le représentant du MC.
Par ailleurs, au nom de Mme Bokova, le fonctionnaire de l’UNESCO en Haïti a indiqué: “Le patrimoine audiovisuel, comme les films, les programmes de radio et de télévision, les enregistrements audio et vidéo, représente notre histoire, et porte un témoignage unique sur nos sociétés et sur la diversité des cultures du monde. Ce patrimoine es tune source incomparable pour comprendre les vingtième et vingt et unième siècles”.
La célébration de la JMPA s’est poursuivie jusqu’à 18 heures avec une cérémonie d’hommage organisée par le MC en l’honneur de Rassoul Labuchin où ANITA, son moyen métrage, a été projeté devant un public majoritairement jeune.
Quelques opérateurs culturels se sont également mis avec le Ministère dans la réalisation de cette soirée, notamment Fanal Productions et la Fondation Mwem. L’emblématique Emmanuel Charlemagne s’est également invité à ce bel instant d’hommage à son ami, réalisateur du premier film haïtien produit en créole et stimulant les réflexions sur le phénomène de la domesticité infantile en Haïti.