Le sénateur Rony Célestin va demander au Président de la République de faire choix d’un autre premier ministre en lieu et place de Jean-Michel Lapin.
Lors d’une conversation téléphonique avec Gary Pierre Paul Charles, le richissime sénateur du plateau central, Rony Célestin, a annoncé, in abrupto, qu’il va demander au Président de la République de faire choix d’un autre premier ministre, en lieu et place de Jean-Michel Lapin.
Le Sénateur s’est invité lui-même à l’émission de deux heures pour, dit-il, dénoncer le comportement abject de Jovenel
Moïse par rapport à ses alliés. Selon Rony Célestin, il faut un premier ministre de consensus vu que le pays est en état de guerre. Célestin préconise donc le choix d’un PM a même de faciliter l’accomplissement en douceur du mandat de Jovenel Moise.
Suite à cette fracassante déclaration, l’homme de deux heures, GPPC a décidé, objectivement, de faire un suivi par rapport au comportement, singulier s’il en est, du sénateur du PHTK. Il a donc appelé la Primature et a eu des entretiens avec plusieurs personnalités de cette administration. Ceux-ci ont requis l’anonymat mais ont révélé à GPPC que les déclarations de Rony Célestin font partie d’un vaste complot monté de toutes pièces par des proches du président, savoir : Lyney Balthazar, Nahum Dorvil, Guichard Doré et l’ineffable Reynald Luberice.
À la base de ce problème, c’est Jovenel Moïse qui a fait une erreur historique. Lors d’une petite présentation à l’équipe du palais il a, naïvement, laissé tomber que, dans sa tête, il avait pour ce poste trois noms : Nahum Dorvil, Reynald Luberice et J-M Lapin. Quelques minutes après ces révélations, la machine du palais a été mise en branle pour évincer Lapin et faire en sorte que le Président arrête son choix sur l’un des deux autres.
Au fait, que reproche-t-on à Lapin ? Il n’est pas du PHTK. En plus, il n’est ni contrebandier ni dealer de drogue ni assassin ni corrompu .Mais, à son actif, il bénéficie incontestablement d’une expérience de 30 années dans l’administration publique.
Légalement, le Sénat a pour obligation de monter sa commission et accorder un vote de confiance ou de censure au choix proposé. On ne saurait demander au premier citoyen de l’état de revenir sur son choix, nommer un autre PM sans obtenir préalablement la démission de Lapin. Ce serait de l’anti-jeu, inélégant, anti-démocratique, laid et vilain.
Le sort de Lapin doit donc se jouer au niveau du parlement.
Nous rappelons que les personnalités citées plus haut peuvent réagir en appelant au numéro ci-dessous ou alors se présenter à Scoop FM à l’émission Haïti Débats.
Pour confirmation du texte, appelez au 37154242.