Haïti/Rep.Dom/: Le gouvernement dominicain envisage de construire une université moderne en Haïti

La République dominicaine envisage de construire en Haïti une université moderne qui aura la capacité de recevoir 10 mille étudiants. L’annonce a été faite ce mercredi par le Président dominicain Leonel Fernandez  à l’occasion de la clôture du sommet préparatoire à la Conférence du 31 mars sur la reconstruction d’Haïti, qui s’est tenu du 15 au 17 mars à Santo-Domingo.

Alors que cette réunion était purement technique et les dirigeants des pays et institutions qui y participaient n’avaient pas à prendre des engagements en faveur, le président Fernandez a fait cette annonce qui devrait être profitable au secteur éducatif haïtien si le projet se réalise.

Cette université va être dotée de tous les matériels et les laboratoires nécessaires à son fonctionnement, a soulignée Leonel Fernandez. « Elle sera construite grâce à un partenariat dominicain public/privé. »

Le premier ministre haïtien Joseph Jean Max Bellerive a remercié le président dominicain pour son soutien à Haïti et s’est déclaré prendre en compte les déclarations faites au denier jour du sommet, à travers lesquelles la communauté internationale a exigé des reformes dans la gouvernance en Haïti.

Le chef du gouvernement haïtien a ensuite confirmé la création d’une commission intérimaire de reconstruction du pays qu’il codirigera avec l’émissaire spéciale de l’Onu pour Haïti, l’ex-président américain William Jefferson Clinton.

Cette commission aura pour tache principale de gérer fonds que la communauté internationale aura à débloquer dans le cadre de la reconstruction du pays. Elle devra être remplacée après 18 mois par une autre entité dénommée autorité pour la reconstruction d’Haïti.

Par ailleurs, le gouvernement haïtien a lancé un appel à l’adresse de la communauté internationale en vue d’obtenir 350 millions de dollars américains en appui budgétaire, rapporté son ministre de l’économie et des finances, Ronald Beaudin.

Selon le grand argentier de la République d’Haïti, il n’y a aucune garantie que le gouvernement pourra répondre à ses obligations. « Il a besoin de ces 350 millions de dollars pour fonctionner jusqu’à la fin de 2010. »

Réagir à cet article