Haïti débat : Moise Jean Charles continue de dénoncer les banquiers dans la situation de misère du peuple haïtien
Le chef du parti Pitit Dessalines, Moise Jean Charles, s’en prend aux banquiers et aux grands importateurs dans la situation de paupérisation du pays. Il annonce la reprise de la mobilisation pour les 17 et 18 novembre prochains contre la problématique du dollar, du carburant, de la cherté de la vie et le pouvoir qui, dit-il, favorise les bourgeois du secteur financier haïtien.
Ces dernières semaines, explique-t-il, nous sommes dans une situation de panique. Les banquiers créent la panique dans le pays. Ils retiennent le dollar, empêchent sa circulation et veulent faire passer les maisons de transfert pour des boucs émissaires. Nous dénonçons ce comportement. Nous allons apporter notre support à ces maisons de transfert.
Après avoir exprimé sa décision de ne pas participer dans la mobilisation du secteur démocratique et populaire de l’opposition, le leader de Pitit Dessalines a été accusé de faire le jeu du pouvoir. En réponse à ses accusateurs, Moise Jean Charles déclare ne pas vouloir trahir le peuple haïtien pour des raisons politiques.
« Ce sont les banquiers qui nous ont mis dans la situation que nous sommes aujourd’hui », a-t-il fait savoir pour dévoiler les principaux fossoyeurs de la nation.
L’ancien sénateur du département du Nord annonce la reprise de la mobilisation sur le territoire national pour les 17 et 18 novembre prochains. La mobilisation, nous dit-t-il, va être relancé contre le problème du carburant, du dollar, du taux d’inflation, le pouvoir aussi qui favorise les grands importateurs.
Joint au téléphone, l’ex candidat à la présidence ne s’intéresse pas seulement à la crise politique qui gangrène Haïti. « Comme homme de gauche, je m’intéresse aussi aux aspects économiques et sociaux de la crise du pays », indique-t-il, à l’émission Haïti débat de ce jeudi 22 octobre 2020.
« Quand, c’est le marché économique qui fait élire un président, cela ne peut apporter que de la mauvaise gouvernance, l’insécurité, la vie chère…Quand ce sont les banquiers qui mettent un pouvoir à la tête d’un pays, on ne peut trouver de bons résultats », ajoute-t-il, soulignant l’impact de l’ingérence de la communauté internationale dans la situation de grande précarité du pays.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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