Haïti débat : Steven Benoit et consorts exigent une transition de rupture pour jeter les bases du nouvel État en Haïti
Dans un manifeste rendu public, mardi, l’ex sénateur de la République, Steven Benoit, l’ancien député, Hugue Célestin, et Widelson Pierre-Louis, du Parti Ayisyen Rasanble, réclament le départ ordonné du pouvoir en place. Ils exigent une transition de rupture, une conférence nationale souveraine, des élections générales libres et démocratiques pour jeter les bases du nouvel État en Haïti.
Steven Benoit et alliés croient que le pays va ipso facto vers une transition de rupture. Dans un document intitulé Entente Nationale pour une Transition de Rupture en Haïti, ils exigent le départ ordonné et sans violence du pouvoir en place.
Steven Benoit et consorts expriment la nécessité de supplanter le pouvoir en place. « Le système étatique et institutionnel est aujourd’hui, en Haïti, complètement dysfonctionnel. Gérer ou gouverner n’est maintenant plus possible pour le pouvoir. Tenter de le maintenir entrainera inévitablement le chaos », écrivent-ils, avant d’enchainer qu’un ordre nouveau doit être instauré et ce, à travers une transition démocratique indépendante et de rupture devant aboutir à un processus constituant souverain.
Cette transition de rupture, expliquent les producteurs du manifeste, devra permettre de convoquer une conférence nationale des forces vives de la nation afin de fédérer les intérêts et revendications des différents groupes sociaux et de jeter les bases du nouvel État.
Un processus constituant, poursuivent-ils, associant directement les citoyens et la société civile organisée, permettra de rédiger une nouvelle constitution, fondée, entre autres, sur la garantie des droits fondamentaux de l’homme, l’indépendance de la justice, un État décentralisé, transparent qui rend compte et un système sécuritaire sous contrôle démocratique.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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