Haïti débat : Le palais national a une peur bleue de Joe Lambert, a signifié Garry Pierre Paul Charles
Joe Lambert fait peur, déclare Garry Pierre Paul Charles, à l’émission Haïti débat de ce mercredi 13 janvier en cour. Sur le plan institutionnel, dit-il, ses actions peuvent ne pas être importantes. Mais, au niveau politique, elles vont peser dans la balance.
Joe Lambert, explique le journaliste politique, est un allié du PHTK. Il est un ami de Jovenel et de Martelly. Il intègre des membres dans les différents gouvernements que connait le pays ces dernières années. Toutefois, réputé pour un animal politique, il fait peur.
Joe Lambert, poursuit le PDG de la Radio Télé Scoop, était pressenti comme premier Ministre, au moment de la prise de fonction à la primature de Jean Henry Céant en 2018, Jean Michel Lapin en 2019 et Joseph Jouthe en 2020. Pourtant, il n’a jamais été désigné. Malgré les coups bas, il n’a jamais manifesté de l’intérêt pour intégrer l’aile dure de l’opposition au même titre que bien d’autres acteurs. Cela n’empêche pas pour autant que le palais national a une peur bleue de lui.
Joe Lambert, ajoute GPPC, est aussi un ami de Youri Latortue, Nènèl Cassy, Jean Henry Céant, Walsonn Sanon, Évalière Beauplan, Jocelerme Privert. Il a été toujours soutenu au Sénat de la République par une frange du secteur économique du pays. Il fait peur.
Le pouvoir, explique Garry Pierre Paul Charles, aurait toujours préféré une reconduction de Pierre François Sildor au lieu de Joe à la tête du Sénat. Sildor est un homme naïf, passif qui accepte tout. Ce n’est pas l’homme idéal dans cette conjoncture. Si la crise atteindrait un niveau inextricablement compliqué, on ne le verrait jamais se prononcer. Et c’est ce que veut le pouvoir.
Joe Lambert, renchéri l’analyste politique, fait partie des 11 élus de la République. Au cas où il y aurait une transition, l’opposition ne pourrait ne pas composer avec lui. En ce qui le concerne, Pierre François Sildor, il rejettera toutes les actions de l’opposition.
Joe est un homme extrêmement important et le pouvoir a peur de lui, insiste Garry. Il annonce la couleur. Il a déjà décrié l’actuel CEP et rejeté le processus électoral enclenché par Jovenel Moise. Ainsi, il attire l’opposition. Sur le plan institutionnel, les actions de Jo peuvent ne pas être importantes. Mais, au niveau politique, elles vont peser dans la balance.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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