Haïti débat/Montée du cours de l’essence/ Moïse Jean Charles : La décision que prend le gouvernement sous la dictée du FMI effondre le pays
Le leader du parti Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, appelle le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, à la raison. Ariel Henry a choisi de mettre le peuple à genou. Si les prix des produits pétroliers montent, la population va payer les conséquences. Nous exigeons sa démission, a martelé l’ancien sénateur, à l’émission Haïti débat, ce mardi.
Le pays s’effondre. La décision que prend le gouvernement sous la dictée du FMI effondre le pays. Le prix de 570 gourdes du gallon de gazoline dépasse le salaire minimum. Le pays exige que le cours du gaz reste inchangé et que le gouvernement parte à la recherche des fonds ailleurs. Car, si le gaz vient à connaître une nouvelle hausse, c’est le peuple qui va payer les conséquences, explique Moïse Jean Charles, sur les ondes de la Radio Scoop FM.
Ariel Henry a un double agenda. Il a un agenda pour le peuple et un autre pour la bourgeoisie. Il aurait pu ne pas revoir à la hausse le cours du carburant et faire payer les bourgeois. Il aurait pu aller quérir l’argent ailleurs. Ariel Henry a choisi de mettre le peuple à genou. C’est un choix que fait ce gouvernement pour faciliter ses proches, déclare le chef de file de Pitit Dessalines.
L’ancien candidat à la présidence dit prendre la rue pour exiger le départ du chef du gouvernement. Nous n’avons pas foulée le macadam, indique-t-il, seulement contre la montée des prix de l’essence. Ariel Henry doit entendre la raison. Sa décision dépasse toutes les bornes. Ariel Henry doit démissionner.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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