Haïti débat/Joseph Lambert : Le Sénat n’entrait pas dans le plan de l’international qui soutient Ariel Henry pour mettre en application son agenda
L’ancien Président du Sénat haïtien, Joseph Lambert, a pointé du doigt, à l’émission Haïti débat, ce mardi, l’international dans la situation d’imbroglio que se trouve le pays. Ce qu’il y a actuellement, indique-t-il, c’est un mélange confus. On nous a tous piégé. On nous a fait passer pour des cons. La communauté internationale a créé les conditions pour garder son gouvernement.
À en croire Monsieur Lambert, le Sénat n’entrait pas dans le plan de l’international. Ariel Henry, au contraire, entre dans son plan. L’international le soutient pour mettre en application son agenda.
Tant qu’il y ait pas un grand rassemblement national impliquant tous les acteurs de la vie nationale, nous ne sortirons pas de cette crise. La nouvelle Haïti que nous cherchons, nous ne la trouverons pas, a fait savoir l’animal politique.
Sénateur Lambert demande aux protagonistes haïtiens de se décharger de leur égo pour sauver le pays. Donnez, dit-il, une chance au pays. Nous demandons aux acteurs de s’évertuer pour parvenir à un consensus. Le premier à donner l’exemple, c’est le Premier ministre Ariel Henry.
Joseph Lambert en a profité pour évoquer la décision du Premier ministre Ariel Henry d’augmenter le cours du carburant. Tous les pays qui marchent, explique-t-il, peuvent décider de prendre une telle mesure. Pour un pays comme Haïti, ce n’est pas normal. Il faut d’abord et avant tout augmenter le pouvoir d’achat de la population avant de se lancer dans cette opération.
Je rêve de voir Martissant libérer. Je rêve de voir Ti Makak arrêter de faire le singe, se révolte le sénateur du département du Sud Est.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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