Haïti débat : Les hommes armés exigent de l’emploi, de l’amnistie, le retrait des avis de recherche, leur intégration pour débloquer la situation, selon Jean Rebel Dorcénat
Jean Rebel Dorcénat appelle les acteurs à la négociation pour débloquer la situation du pays. La population, indique-t-il, n’en peut plus. Il faut enclencher une négociation. L’État central doit entrer en communication avec la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion, CNDDR, pour lui faire part de sa décision.
Il y a une nécessité de faire une négociation sincère sans ruse, sans mensonge avec tous les jeunes en possession d’armes à feu dans le pays. Cette négociation doit être déroulée sur tous les facteurs qui sont à la base du blocage, pas seulement sur le gaz, a fait savoir Jean Rebel Dorcénat, à l’émission Haïti débat, ce mercredi.
Les individus armés de Village de Dieu, de Grand Ravine exige de l’emploi pour débloquer la situation. De son côté, le nommé Vitélhomme dit recourir aux armes pour régler un problème politique avec des responsables politiques du pays. Il dénonce des acteurs qui, dit-il, l’a utilisé et l’a fait passer pour un bandit. En guise de revanche, il décide de combattre ces protagonistes.
Le regroupement de gens armés communément appelé G9, pour sa part, explique Monsieur Dorcénat, exige d être amnistié. Il exige, par ailleurs, le retrait des avis de recherche émis contre ses membres, son insertion dans toutes les sphères de la vie nationale.
À en croire Jean Rebel Dorcénat, la Police Nationale a de la capacité à résoudre le problème des gangs. Ce qui manque, dit-il, c’est une volonté politique.
Mozard Lombard,
Éditorialiste chez Radio Télé Scoop,
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