Le Journaliste Pierre Daniel Lamartinière agressé lors d’une manifestation contre le gouvernement : un appel à la justice
Le journaliste de Vant Bèf Info, Pierre Daniel Lamartinière, a été victime de brutalité policière lors d’une manifestation anti gouvernementale à Port-au-Prince, en Haïti. Après avoir été malmené par des agents de police devant la résidence officielle du Premier ministre Ariel Henry, Lamatinière a décidé de porter plainte contre ses agresseurs.
Les faits se sont déroulés jeudi dernier, alors que Lamatinière couvrait pacifiquement la manifestation. Selon des témoignages, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une violence excessive et injustifiée envers le journaliste, l’empêchant de faire correctement son travail.Sans aucune provocation, il a été violemment frappé au visage, subissant des blessures au niveau de l’un de ses yeux atteint d’une balle en caoutchouc en 2021, alors qu’il couvrait une manifestation . Une telle agression contre la liberté de la presse est inacceptable et doit être condamnée avec la plus grande fermeté.
Cette attaque contre la liberté de la presse est profondément alarmante et constitue une violation flagrante des droits fondamentaux. En tant que journaliste, Lamartinière avait pour seul objectif de relayer les informations au public, et il est inacceptable qu’il soit ainsi brutalisé pour avoir fait son travail de façon professionnelle.
Il est regrettable que la police nationale d’Haïti n’ait pas encore réagi à cette affaire. Il est essentiel que les autorités prennent des mesures immédiates pour enquêter sur cet incident et traduire les responsables en justice. La violence policière ne doit en aucun cas rester impunie, et il est crucial de veiller à ce que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité, sans craindre pour leur intégrité physique.
La communauté des journalistes et les défenseurs des droits de l’homme en Haïti ont exprimé leur solidarité envers Lamartinière et ont appelé à ce que justice soit rendue. Les organisations internationales de protection des journalistes doivent également se saisir de cette affaire et soutenir les efforts visant à garantir la sécurité des journalistes en Haïti.
Le gouvernement d’Ariel Henry doit prendre des mesures immédiates pour assurer la sécurité des journalistes et des manifestants pacifiques. Il est de la responsabilité de l’État de protéger les droits fondamentaux de ses citoyens et de veiller à ce que la liberté de la presse soit respectée.
Yves Manuel
Scoop FM, 107.7