New York: Le Premier ministre haïtien Ariel Henry pointe du doigt la méfiance et la duplicité entravant les négociations politiques
Dans une interview accordée à Scoop FM et GAJ FM , lors de son passage à New York dans le cadre de la 78e Assemblée générale des Nations Unies , le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a abordé les causes du blocage des négociations politiques en Haïti. Selon lui, ces négociations font face à un obstacle majeur : la méfiance entre les différentes parties impliquées. De plus, il a souligné que la politique haïtienne est marquée par une tradition de coups bas et de duplicité, ce qui rend difficile la recherche d’un consensus.
Le refus du Premier ministre de passer en force malgré l’échec des négociations a également été évoqué. Ariel Henry a déclaré qu’il était favorable au dialogue et qu’il attendait une masse critique de soutien pour avancer vers l’organisation des élections. Cependant, il a souligné que le temps avait une limite et que des mesures devraient être prises pour sortir de cette impasse.
D’un autre côté, la crise haïtiano-dominicaine a également été abordée lors de l’interview. Le chef du gouvernement haïtien a déclaré que son gouvernement privilégiait la recherche de solutions plutôt que de répliquer aux actions du voisin dominicain. Il a affirmé que le gouvernement haïtien adoptait une position de sagesse et de maturité, sans être guidé par l’émotion.
La méfiance et la duplicité dans la politique haïtienne ne sont pas des problèmes nouveaux. Depuis des années, le pays a connu de nombreux conflits politiques et une instabilité qui ont entravé son développement. Pour sortir de cette impasse, il est essentiel que toutes les parties prenantes mettent de côté leurs différences et travaillent ensemble pour trouver des solutions durables.
La population haïtienne attend avec impatience des élections transparentes et équitables qui permettront de restaurer la stabilité politique et de favoriser le développement économique du pays. Elle a désespérément besoin de dirigeants politiques qui puissent mettre de côté leurs intérêts personnels et œuvrer en faveur du bien commun.
La volonté dont fait montre le premier ministre de privilégier le dialogue et de trouver des solutions durables est un pas dans la bonne direction. Espérons que toutes les parties prenantes continueront à travailler ensemble pour sortir le pays de cette crise politique et permettre à Haïti de se reconstruire.
Yves Manuel
Scoop FM & GAJ FM
NYC