Près de 60 Entreprises du secteur privé haïtien seraient sur la liste rouge de la DGI
Le Directeur General de la Direction Générale des Impôts, M. Jean Baptiste Clark Neptune a confirmé, ce jeudi au micro de Gary Pierre Paul Charles l’information selon laquelle près de 60 entreprises du secteur privé haïtien seraient sur liste rouge de l’institution qu’il dirige. Il a, en outre, fait état de diverses difficultés rencontrées dans le cadre de sa fonction et du même coup annoncé des mesures visant à rentabiliser davantage la DGI.
Toutefois, M. Neptune n’écarte pas la possibilité d’une entente avec ces derniers pourvu qu’elles fassent montre de la bonne volonté de régulariser leur situation auprès de la DGI. Dans le cas contraire, une liste de ces entreprises sera très prochainement communiquée à la Presse, pour reprendre ses propos.
Problèmes de la DGI
D’autres parts, le Directeur a, par ailleurs, fait état de toute une série de difficultés auxquelles fait face la DGI et qui, en revanche, l’empêche de percevoir les taxes nécessaires à sa croissance. M. Neptune a brandit l’absence d’un système d’audits qui devait permettre aux dirigeants de cette institution de mieux rentabiliser et contrôler les actions au sein de l’institution. Il a dénonce la qualité de certains employés qui ne répondent aux critères d’efficacité auxquelles l’administration devrait s’adjoindre. Plus loin, il ajoute que seulement 35 % sur les mille employés que compte l’institution sont des universitaires. Sans oublier, le problème de la modernisation du système qui dans les villes provinces demeure un grand handicap pour l’administration.
Il a annoncé, en outre, plusieurs mesures qu’il compte mettre en œuvre pour permettre à l’administration de percevoir plus de taxes. Parmi ces mesures, une nette augmentation du nombre de bureaux de la DGI dans la région métropolitaine et dans les villes de provinces. M. Neptune a également fait part des mesures visant à faciliter la tache aux grands, moyens et petits contribuables. Les grands contribuables, selon le directeur, représente près de 70% de l’assiette fiscale. En ce sens, il juge important de mettre sur pied une Direction spéciale qui n’aura ’à gérer que les cas de ces derniers tout en indiquant que ces mêmes mesures seront également de mise pour les PME et les petits détaillants.