Carte Rose « Konbit Solidarité »: Une révolution Sociale selon le directeur de l’OFATMA
Le directeur général de l’Office d’Assurance, M. Charles Jean-Jacques qui intervenait la semaine écoulée sur les ondes de la Radio SCOOP FM s’est félicité des multiples progrès de l’Institution. Il en a du même coup, fait état des diverses réalisations en cours et des projets à venir.
Cet organisme d’assurance rattaché au ministère des affaires Sociale et du Travail fournit depuis sa fondation des services de protection sociale en matière de soin sanitaire. Les bénéficiaires de ce service ont accès à des soins médicaux gratuits dans les multiples centres hospitaliers de l’OFATMA et d’autres Institutions partenaires à travers le pays, a fait savoir M. Jean-Jacques.
Après un an, M. Jean-Jacques estime que le bilan est positif. « Une année de grands résultats » a-t-il renchérit. De grands résultats qui, explique-t-il, sont liés aux dynamismes et à la détermination de toute l’équipe avec, poursuit-il l’appui, entre autres, de quelques ministères qui ont rendu possible certaines réalisations et le renforcement du système.
D’autant plus, le volet accident de travail à longtemps été primé à l’OFATMA. Toutefois, avec la montée au pouvoir du président Martelly, l’aspect assurance maladie est pris en charge grâce à la fameuse carte rose « konbit solidarité ». C’est quoi la carte rose ?
La carte rose est actuellement selon M. Jean-Jacques à une phase expérimentale avec près de 400 familles soient près de deux mille personnes qui bénéficient de soins gratuits dans les divers centres hospitaliers partenaires. Jusqu’ici le département pilote pour expérimenter ce programme est le Nord-est. Cette phase expérimentale est subventionnée par l’Etat haïtien sur une période d’un an. En revanche, fait savoir l’actuel directeur de l’OFATMA, 120 familles utilisent ce service. Un service qui, dit-il, sera évalué par un ensemble d’experts pour étudier la rentabilité de ce programme en vue de parvenir à un plan global d’assurance santé à partir de 50 gourdes, conformément selon ses propos, au plan annoncé par le chef de l’Etat haïtien Michel Joseph Martelly, lors de sa campagne.
« Ces 400 familles deviendront des cotisants après un an » ajoute-t-il. Cette carte, continue, le directeur de l’Institution n’offre pas accès à tout type de traitement, notamment les traitements du cancer.
Ce programme marche de paire avec un certain renforcement du système d’informatisation qui permet d’évaluer le flux d’utilisation du service par les bénéficiaires. Entre autres, avec ces 50 gourdes, le bénéficiaires pourra, par ailleurs, avoir non seulement accès aux soins gratuits de qualité mais aussi de pouvoir faire des analyses de laboratoire, médicaments gratuits, etc.
Les trois quarts des assurés de l’OFATMA se trouvent dans le Sud, fait savoir M. Jean-Jacques. Ce département contribue à près de 90% dans les recettes de l’Institution, avance-t-il. Plus loin, M. Jean-Jacques informe que l’Institution est présente dans presque tous les chefs-lieux des dix départements du pays.
M. Jean Jacques dit travailler actuellement sur l’implémentation de ce programme dans le Sud. Entre temps, il espère d’ici 2016, toucher plus de la moitié de la population haïtienne à travers 6 à 7 départements. En outre, renchérit-il, l’équipe travail actuellement sur un plan qui permettra l’inscription en ligne grâce à un partenariat avec la Banque Nationale de Crédit.
Le Centre de Physiothérapie à l’OFATMA, une nécessité
Ce créé 45 ans après la naissance de l’OFATMA fonctionne vachement bien a fait remarquer M. Charles Jean Jacques. Financé en grande partie par la croix –Rouge Française, ce projet a permis d’avoir une capacité de réception en service de physiothérapie de quatre-vingt personnes par jour. Aujourd’hui, poursuit le directeur general de l’OFATMA, le service de Physiothérapie atteint une moyenne de 50 à 55 % par jour dont 50% des bénéficiaires sont des non-assurés. Il en a profité pour remercier la coopération cubaine qui a mis à la disposition de l’hôpital des physiothérapeutes cubains qui travaillent aux cotés de leurs homologues haïtiens dans le but de mieux répondre aux besoins de la population haïtienne. Par ailleurs le patron de l’Office a tenu à souligner que dans un temps record la disponibilité médicale de l’institution a passé de 40% de taux d’occupation de lits à 90%. Dans un avenir pas trop lointain, la capacité de l’hôpital devra passer de 95 à 150 lits et en même temps de deux à quatre salles d’opération, ajoute M. Charles qui soutient qu’il y a une augmentation accrue dans le système laquelle augmentation est dû au dévouement du staff médical en particulier et le petit personnel en général. Charles Jean Jacques a en ce sens fait parler les chiffres en ce qui concerne notamment l’adhérence naturelle à l’OFATMA où les assurés passent de 80 milles à plus de 100 milles aujourd’hui.
Les rêves sont grands, dirait-on. Et oui, ils le sont ! Néanmoins, M. Jean-Jacques veut passer du rêve à la réalité. Dans l’intervalle, il pèse beaucoup sur la formation à l’interne pour renforcer l’institution avec l’ouverture de nouvelles directions dont celle de la sécurité sociale. Qui plus est, l’accessibilité, à un ensemble de matériels dont un respiratoire artificiel.
En somme, M. Charles Jean-Jacques, rêve d’étendre l’accessibilité de la carte rose à l’ensemble du territoire nationale, pour que tous les haïtiens puissent avoir accès à des soins de santé de qualités et à des couts très abordables.