Levaillant Louis Jeune Juge normale les manifestations anti –Martelly dans le pays
Le député Levaillant Louis Jeune ne ménage pas ses propos pour critiquer certaines actions du Pouvoir Martelly qui, d’après lui ne répondent pas aux normes démocratiques et à la bonne gouvernance.
Tout d’abord, M. Levaillant a tenté de fournir quelques éléments qui, pour sa part, seraient à la base de multiples mouvements de protestation contre le Président Martelly à travers plusieurs régions du pays. Pour le parlementaire, l’instabilité et le manque de coordination entre les composantes de l’administration Martelly en sont des exemples.
En outre, estime le président de la chambre des députés, la crise est encore plus grave lorsque des institutions qui devaient servir de rempart à la population et d’instruments de contrôle de l’exécutif sont à la solde du pouvoir. De ce fait, il souligne avec fracas, que le peuple a partir de la défaillance de ces instances n’a d’autres recours que le béton pour manifester son mécontentement et exiger que des réponses adéquates soient apportées à sa situation.
Déficit démocratique
Le Président Martelly, a martelé le Député Levaillant souffre de ce qu’il appelle un déficit démocratique. Fait contrastant, dirait-on lorsque plus loin, celui-ci déclare que le chef de l’Etat a été élu démocratiquement. Par cette déclaration, M. Levaillant voulait faire référence au comportement hautain et opiniâtre, dit-il, affiché habituellement par le locataire du Palais National.
Pour étayer sa thèse, Levaillant Louis Jeune fait référence à quelques actes posés par le Président Martelly prouvant nécessairement qu’il serait animé d’esprit anti-démocratique. Il cite, entre autres, l’arrestation du député Arnel Belizaire, le dossier des anciens militaires qui a pendant longtemps défrayer la chronique et pour finir l’armée rose. Des cas, que le sénateur du nord également farouche opposant au pouvoir Martelly n’a cessé de dénoncer.
La recherche d’une certaine popularité ne nuit pas dit, le député. Par contre, il dénonce la façon dont le Président de la République s’y prend pour y aboutir en recourant à des techniques abasourdîtes en cherchant à soudoyer des représentants du pouvoir législatifs. Il dénonce, entre autres, le fait de déployer de grands moyens de l’Etat pour procéder à des inaugurations de moindre importances face à la multiplicités de grands dossiers qui contribuerait concrètement à la résolution des grands problèmes de la nation.