Le PSP veut se frayer une place de choix dans le processus électoral et le contrôle du gouvernement
Les discussions n’en finissent pas autour du processus électoral. Malgré, les manœuvres de l’organisation « Religion pour la Paix » comme médiateur dans les pourparlers entre les divers acteurs concernés, aucune issue n’est toujours pointée à l’horizon. Les députés Jean Tholbert Alexis et Abel Descolines qui participait à l’émission « Haïti-Débat », le jeudi 13 Décembre 2012, continuent de plaider en faveur du respect des prescrits du règlement interne du parlement. Concernant les diverses problèmes auxquels le gouvernement fait face, ces parlementaires du groupe « Parlementaire pour la Stabilité et le Progrès », n’acceptent pas l’idée d’accorder une vote de censure au Premier Ministre, Laurent Salvador Lamothe. Toutefois, ils envisagent de passer au peigne fin tous les ministres du gouvernement Martelly/Lamothe et d’accorder un vote de censure à ceux qui, jusqu’ici n’ont donné aucun résultat.
Les députés du bloc majoritaire (PSP) continu de maintenir leur position quant à la formation de la commission bicamérale. D’après les députés, Jean Tholbert Alexis et son collègue Abel Descolines, la constitution de cette commission devait tenir compte du poids qu’il représente au sein de la chambre des députés tel que le révèle le règlement internes du parlement. Ces derniers disent accepter le principe de négociation entre les divers secteurs concernés par la formation du Conseil Electoral Permanent.
Les deux parlementaires ont insisté sur la question de principe de Droit dans les négociations et que la formation d’une quelconque commission au sein du parlement doit, laissent-ils entendre, tenir compte des prescrits du règlement interne du parlement. Le député de Thomazeau/ Croix-des-bouquets est d’avis qu’une entente entre les deux chambre contribuera a une résolution de la crise. « Notre position ne vise pas à bloquer le processus électoral. Jean Tholbert Alexis ne conçoit pas l’idée d’attribuer les prérogatives du parlement à des instances externes, pour la nomination des représentants du parlement au CEP.
Rigueur fiscale et contrat entre l’Etat haïtien et des entreprises de la place
D’un autre coté, ces parlementaires se plaignent, entre autres, de la rigueur fiscale des autorités actuelles et du non respect de certains contrats que l’Etat haïtien a signé avec des entreprises de la place. Le député Jean T. Alexis plaide en faveur d’une réduction des taxes. Par ailleurs, le député dit s’être entretenu avec plusieurs entrepreneurs haïtiens qui se sont déclarés, fait-il savoir, au bord de la faillite parce qu’ils ont exécuté des contrats pour l’Etat haïtien qui, jusqu’ici n’aurait pas honoré ses contrats avec eux.