Réaction sévère du gouvernement des suites de la perturbation de la séance du 14 janvier
Dénonciation, indignation, condamnation, sont les termes que les proches du premier ministre Laurent Lamothe utilisent pour qualifier ce qui s’est passé au parlement haïtien le lundi 14 Janvier, au moment où le locataire de la primature allait présenter son bilan à l’Assemblée Nationale. Chahuter par les députés du groupe des Parlementaires pour le Renforcement Institutionnel, Laurent Lamothe n’a pas pu présenter son exposé. Le conseiller juridique et porte-parole du premier ministre Augustin Kedlaire qualifie de désespoir le geste posé par des parlementaires du PRI.
Le Ministre chargé des relations avec le parlement Ralph Teano n’a pas mâché ses mots. Selon lui, ces derniers ne sont que des psychotiques.
Face à une telle situation qui a soulevé l’indignation de plus d’un toujours selon Ralph Teano, il faut qu’il y ait une solution. En substance, il annonce la défection de plusieurs parlementaires qui jadis étaient membre du PRI. Le Conseiller juridique du premier ministre Laurent Lamothe, maitre Augustin Kedlaire estime plus loin que le comportement des députés à l’égard du chef du gouvernement est un affront au pays.
La constitution Haïtienne reconnait le droit des parlementaires de questionner les membres du gouvernement sur leurs différentes actions notamment celles qui engagent la nation. Ceci peut se fait par une simple convocation, ou d’une interpellation dans le cas où, le convoqué ne réponds pas. L’interpellation se termine par un vote de confiance ou de sanction.
D’un autre côté, l’Exécutif n’a aucune prérogative légale ou constitutionnelle de dissoudre l’assemblée ou l’une des deux chambres. D’où la nécessité de doter le régime politique haïtien de l’équilibre des armes selon le point de vue de certains constitutionalistes.