Haïti/ Littérature : L’immortel Dany Laferrière reçu par Le Président Martelly !
Le Président de la République, Michel Joseph Martelly, a reçu, mercredi, au Palais National, l’écrivain haïtien Dany Laferrière, membre de l’Académie Française depuis 2013. Les deux hommes ont échangé, entre autres, sur l’avenir d’Haïti ainsi que sur les prochaines étapes de la carrière de l’Immortel selon une note du Bureau de communication de la présidence.L’entretien a été suivi d’un cocktail offert par le Chef de l’Etat en l’honneur de l’auteur de « Comment Faire l’Amour avec un Nègre sans se Fatiguer ». Plusieurs personnalités du secteur littéraire dont les écrivains Frankétienne et Gary Victor ont assisté à cette cérémonie officielle à laquelle ont pris part également la Première Dame de la République, la Ministre de la Culture, les Ambassadeurs du Canada et de la France ainsi que des Recteurs d’Universités, lit-on dans la note.
Le président Martelly a exprimé l’hommage de toute la nation haïtienne à Dany Laferrière pour cette rare distinction et sa contribution remarquable au rayonnement de la littérature et de la culture haïtienne.
«Votre élection, mon cher Dany, à la prestigieuse Académie Française est pour nous une source de fierté profonde. L’honneur qui vous est fait rejaillit sur Haïti toute entière. Avec vous, c’est la littérature haïtienne, en quelque sorte, qui fait son entrée à l’Académie. Car, à travers vous, l’Académie Française honore aussi une longue lignée d’écrivains qui ont donné leurs lettres de noblesse à la littérature haïtienne et qui, depuis deux siècles, contribuent au rayonnement de la langue française et de la francophonie dans les Amériques et dans le monde », a dit Michel Martelly.
De son côté, l’écrivain Dany Laferrière, qui a déjà été reçu en février dernier par le président français, a adressé ses remerciements au président Martelly pour cette marque d’attention. Il a profité de cette occasion pour retracer une bonne partie de sa vie, de l’enfance à l’âge d’or de sa carrière littéraire. Il a aussi rendu une fière chandelle à son ainé, Frankétienne dont il a salué l’abondante œuvre.
Par Pierre Philor SAINT-FLEUR (philpy2007@yahoo.fr)