Roland-Garros 2014 : Rafael Nadal le roi de la terre battue !
Rafael Nadal reste le maître incontesté de la Porte d’Auteuil et de la terre battue. Dimanche, l’Espagnol a remporté son 9e Roland-Garros en battant Novak Djokovic en quatre sets (3-6, 7-5, 6-2, 6-4) et 3h31 de jeu. Nadal, qui restera numéro 1 mondial lundi, accroche un quatorzième titre du Grand Chelem à son palmarès et rejoint Pete Sampras.
Pour la neuvième fois en dix ans, l’Espagnol a remporté la Coupe des Mousquetaires. Cette fois aux dépens de son adversaire le plus sérieux, Novak Djokovic. Une victoire en quatre manches (3-6, 7-5, 6-2, 6-4) et 3h31.
Même fort de quatre succès de rang face à l’Espagnol sur le circuit, le Serbe n’a pas fait vaciller le roi de la terre battue qui décroche son 45e titre sur cette surface, son 64e au total, et conserve la place de numéro un mondial qu’aurait pu lui chiper son dauphin en cas de victoire. Mais à Paris, Nadal reste phénoménal, à tel point qu’il décroche au passage son 14e titre du Grand Chelem, soit autant que Pete Sampras, et comme Roger Federer l’avait fait avant lui, ici même en 2009.
La troisième manche ? A sens unique. Djokovic a été de plus en plus en difficulté sur ses secondes balles. Un break d’entrée de set a rapidement mis Nadal sur orbite. Le Serbe a bien eu deux occasions de revenir, mais c’est l’Espagnol qui s’est envolé en prenant le service adverse pour la quatrième fois du match (6-2). La quatrième manche ? Elle est quasiment partie sur les mêmes bases. A ceci près que le numéro deux mondial est parvenu à refaire son retard à 4-4. Mais sans être flamboyant, ni mentalement sûr de lui.
Alors qu’il servait pour égaliser à cinq jeux partout, Djokovic s’est même laissé distraire par les sifflements du public sur la première balle de match de l’Espagnol à 30/40… pour perdre la finale sur une double faute. Cruel dénouement pour celui qui pensait, avant ce match, avoir tous les ingrédients pour prendre le pouvoir à Paris.
A Roland-Garros, dominer Nadal à 100% de ses moyens physiques, c’est impossible. Beaucoup s’y sont cassé les dents. C’est même la sixième fois depuis 2006 pour le Serbe, qui n’a jamais été capable de remettre la même intensité que l’an passé lors de leur demi-finale où il s’était incliné 9-7 dans le cinquième set.
Après avoir raté son coup à Melbourne, voici l’Espagnol désormais détenteur de 14 titres du Grand Chelem. A 28 ans, c’est le deuxième joueur le plus jeune à réaliser cet exploit, après Roger Federer. Jamais personne n’avait réussi à enchaîner cinq victoires aux Internationaux de France. Pas même Bjorn Borg. Qui d’autre pouvait le faire que Rafael Nadal ?
Par Pierre Philor SAINT-FLEUR (philpy2007@yahoo.fr)