Michele Jeanne Sison est le nouvel ambassadeur américain en Haïti
C’est l’aboutissement d’un long processus qui a démarré en juillet dernier lorsque la Maison Blanche a dévoilé le nom de la personnalité qui devrait occuper le poste d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique en Haïti.
Ce choix, ayant été ratifié par la commission des affaires étrangères du sénat américain la semaine dernière, l’ultime étape vient d’être franchie hier jeudi 2 novembre. « Le Sénat a confirmé la nomination de Michele J. Sison comme prochain ambassadeur des États-Unis en #Haïti », a tweeté l’ambassade américaine.
La date de son entrée en fonction n’est pas encore connue pour le moment. Madame Sison remplacera à ce poste – vacant depuis bientôt neuf mois – Peter Mulrean qui a dirigé la diplomatie américaine en Haïti pendant 33 mois. Rappelé par le président Donald Trump, il est rentré au bercail le lundi 27 février 2017 et a décidé du coup de prendre sa retraite après 29 ans de carrière.
Michele Jeanne Sison est elle aussi un vieux routier de la diplomatie américaine, ayant déjà servi dans onze missions des États-Unis à l’étranger depuis 1982. Sur son site web, la Maison a retracé brièvement son parcours étoffé. Elle a été ambassadeur à trois reprises, au Sri Lanka et aux Maldives (2012 à 2014), au Liban (2008 à 2010) et aux Émirats arabes unis (2004 à 2008). Elle a servi dans 11 missions américaines à l’étranger dont Inde, Côte-d’Ivoire, Cameroun, Bénin et particulièrement en Haïti entre 1982 et 1984.
Depuis 2014, Mme Sison a été nommée par l’administration d’Obama et confirmée par le Sénat comme représentante permanente adjointe de la mission américaine aux Nations unies.
Il faut néanmoins souligner que le processus n’est pas encore arrivé à terme. La diplomate est en attente de l’approbation de son choix par le Sénat américain.
Née à Washington le 27 mai 1959, Michele Jeanne Sison a fait des études en sciences politiques du Wellesley College et aussi été au London School of Economics (LSE). Elle a de deux filles qui sont à l’Université. La Maison Blanche souligne que la diplomate parle couramment le français, le créole haïtien et l’arab