Haïti/Elections : René Préval dit vouloir éviter à Haïti un gouvernement provisoire après son départ
Le président haïtien René Préval en visite officielle aux Etats-Unis a exprimé la nécessité d’organiser les élections dans son pays avant son départ du pouvoir le 7 février 2010, en marge d’une rencontre mardi avec la cheffe de la diplomatie américaine Hillary Clinton.
L’épineuse question de l’organisation des prochaines élections législatives et présidentielles aux en Haiti a été évoquée au cours de cette rencontre déroulée dans la capitale fédérale, Washington.
‘’Il faut chercher une voie, pour que lorsque je quitterai la présidence, il y ait un parlement et un président élus’’, a déclaré René Préval peu après la rencontre.
Selon René Préval, il serait ‘’pire d’avoir un gouvernement qui n’a pas la légitimité populaire et que le revient dans le provisoire. »
Pour sa part la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a assuré au président Préval que ‘’les États-Unis travailleraient avec la communauté internationale pour que des élections se tiennent dès que possible’’.
Entre temps, le président de la Chambre des députés s’accordent à ceux-là qui exigent l’organisation d’élections dans le pays au cours de l’année 2010. en ce sens, Levaillant Louis-jeune invite les autorités du pouvoir central à proceder à la mise en place des structures pouvant permettre aux jeunes qui viennent d’avoir 18 ans de retire leur carte d’identification nationale.
Le parlementaire juge également important que les autorités concernées s’activent en vue de résoudre les problèmes auxquels fon face les citoyens, si elles veulent les mobiliser pour les élections.
Par ailleurs, Levaillant Louis-jeune s’oppose farouchement à l’idée de transformer la chambre des députés en assemblée constituante.
Le premier sénateur du département des Nippes (Sud-ouest d’Haiti), de son côté, s’exprime favorablement à la mise sur pied d’un Conseil d’Etat au deuxième lundi de mai qui marquera la fin du mandat des députés.
William Jeanty conseille au président de la République de prendre en considération une pareille proposition formulée dans le rapport de travail de la commission des affaires politique du sénat haïtien afin d’éviter un vide institutionnel.